Le chef du gouvernement pro-russe de Donetsk blessé dans un bombardement ukrainien
- Le chef du gouvernement pro-russe de Donetsk Vitaly Khotsenko, et l'ancien patron de l'agence spatiale russe et proche de Vladimir Poutine Dmitri Rogozine, ont été blessés dans le même attentat.

Istanbul
AA / Istanbul / Raşa Evrensel
L'agence de presse russe TASS a annoncé, jeudi, que le chef du gouvernement pro-russe de Donetsk Vitaly Khotsenko, et l'ancien patron de l'agence spatiale russe et proche du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Rogozine, ont été blessés dans des bombardements ukrainiens, dans le Donbass à Donetsk.
"TASS" a rapporté citant l'assistant de Rogozine, que "Dmitri Rogozine, l'ancien directeur général de l'agence spatiale russe, Roscosmos, a été blessé dans la région de Donetsk à la suite d'une attaque des forces ukrainiennes".
"Rogozine, également à la tête de l'équipe de conseillers militaires russes dans le Donbass, se trouve dans un état stable", a précisé l'assistant de la victime. Ajoutant que le raid ukrainien a visé un hôtel, abritant une équipe de conseillers militaires dirigée par Rogozine, dans la banlieue de Donetsk.
Il a, en ce sens, expliqué que ce dernier a été blessé au dos et transporté immédiatement à l'hôpital pour recevoir les premiers soins nécessaires.
Plusieurs autres personnes ont été blessées dans l'attaque, selon la même source.
Dans ce même contexte, l'attachée de presse Mina Akhverdieva a confirmé jeudi à l'agence "TASS", que le président de Donetsk Vitaly Khotsenko (pro-russe) a également été blessé dans cette attaque ukrainienne.
Le 30 septembre dernier, le président russe a signé un document annexant les régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijia, qui avait suscité une large opposition et de nombreuses condamnations des capitales occidentales.
La Russie a pris le contrôle des quatre régions à la suite d’une offensive menée l’armée russe, le 24 février. Pour mettre un terme à la guerre, Moscou exige que Kiev renonce à son projet de rejoindre des alliances militaires et demeure un pays neutre, ce que l’Ukraine considère comme une "ingérence" dans ses affaires de souveraineté.
La partie ukrainienne n'a émis aucun commentaire officiel en ce sens.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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