L'armée ukrainienne a utilisé des bombes à fragmentation dans l'Est du pays, selon Human Rights Watch
Le Conseil national et de défense de l'Ukraine a démenti l'utilisation d'armes à sous-minutions, à la suite à la publication du rapport.

AA - Ankara - Hamza Gedikoğlu
Human Rights Watch a affirmé, mardi, que l'armée ukrainienne a utilisé des bombes à fragmentation - arme à sous-minutions- début octobre dans la ville de Donetsk.
A la suite d'un travail de recherche d'une semaine dans les lieux d'habitation dans l'Est de l'Ukraine, l'utilisation de bombes à fragmentation lors des affrontements entre le gouvernement et les séparatistes pro-russes a été dévoilée, révèle le rapport de l'organisation de défense des droits de l'homme.
Le rapport rappelle que l'utilisation de bombes à fragmentation dans les régions à forte densité démographique peut constituer un crime de guerre.
Mark Hiznay, chercheur principal à la Division armes, de Human Rights Watch, a affirmé "Il est choquant de voir l'utilisation de bombes à fragmentation dans l'Est de l'Ukraine, alors quu'elles sont interdites dans de nombreux pays. Les responsables ukrainiens doivent immédiatement s'engager à ne pas utiliser des bombes à fragmentation."
Le rapport précise que dans 12 cas où l'utilisation de bombes à fragmentation a été établie, au moins six personnes ont été tuées et de nombreuses personnes ont été blessées.
L'utilisation de bombes à fragmentation est prohibée par une convention internationale depuis 2010, que l’Ukraine n'a pas ratifiée.
D'autre part, le Conseil nationale et de défense de l'Ukraine a démenti l'utilisation d'armes à sous-minutions, à la suite à la publication du rapport.