"La Tunisie est un modèle dans la région d'Afrique du Nord"
-Ömer Faruk Doğan, s'exprimait à l'occasion d'une visite dans les locaux de la revue économique tunisienne "Le Manager" à Tunis, où il a été reçu par le directeur de la publication Hédi Mechri.

Tunis
AA/Tunis/Nadia Chahed
"La Tunisie est, incontestablement, un modèle dans la région d'Afrique du Nord, aussi bien sur le plan économique que social et politique", a affirmé l'ambassadeur de Turquie en Tunisie, Ömer Faruk Doğan.
L'ambassadeur turc s'exprimait, mercredi, à l'occasion d'une visite dans les locaux de la revue économique tunisienne "Le Manager" à Tunis, où il a été reçu par le directeur de la publication, Hédi Mechri.
Dogan est revenu, lors de cette entrevue, sur la nature des relations privilégiées entretenues par les deux pays qui partagent un héritage culturel et historique commun, a-t-il rappelé.
L'identité tunisienne se caractérise par sa diversité et sa richesse, a souligné le diplomate turc.. "C'est un pays qui dispose d'une jeunesse éduquée et hautement formée, qui représente un trésor en soi pour atteindre le développement visé et conquérir de nouveaux marchés, notamment en Afrique subsaharienne", a-t-il poursuivi.
Dans ce même ordre d'idées, il s'est dit convaincu que la Tunisie peut, avec sa population de 11 millions d'habitants, répondre à un marché africain de 1,2 milliard de personnes.
Un objectif qu'elle peut atteindre grâce aux avantages comparatifs dont elle dispose, a encore précisé Dogan, citant entre autres, la situation géographique stratégique dont jouit la Tunisie, qui fait d'elle une porte d'entrée pour le continent, et la stabilité sociale et politique qu'elle a su préserver en dépit des divergences de points de vue.
Reprenant le concept de "déficit démocratique" évoqué par le directeur de la publication, l'ambassadeur a estimé qu'il s'agit d'une notion à employer avec beaucoup de précautions, notant que "la démocratie doit venir de l'intérieur et non inspirée des autres".
Le diplomate a salué, dans ce cadre, le peuple tunisien qui a réussi à préserver l'union et la cohésion sociales en dépit des divergences politiques.
Il a, en outre, indiqué avoir deux missions importantes: une institutionnelle consistant à représenter son pays auprès des autorités et du peuple tunisien et une consistant à favoriser le transfert d'expérience avec la Tunisie, notamment en termes de développement économique.
Il s'est, à cet effet, dit disposé à faire bénéficier le peuple tunisien, de la présence diplomatique turque, souhaitant réussir à atteindre cet objectif durant son mandat.
De son côte, Hédi Mechri a relevé qu'en vertu de l'héritage culturel et social partagé par les deux pays, la Turquie a une "obligation morale et historique d'être aux côtés de la Tunisie parce qu'une partie de l'ADN tunisien est turc".
Il s'est, par ailleurs, désolé face à la récente polémique soulevée autour du déséquilibre de la balance commerciale de la Tunisie et la Turquie, une polémique qu'il a assimilé à une "tempête dans un verre d'eau".
Il a estimé qu'il était dommage que de tels débats viennent ternir l'image de la coopération fructueuse entre les deux pays, citant, notamment, l'aéroport international d'Enfidha, réalisé par des investisseurs turcs.
Dogan a relevé de son côté que ceux qui font nourrir la polémique autour de la question doivent d'abord cerner à sa juste valeur la nature de la coopération économique entre les deux pays et s'informer sur la vraie ampleur de ce déficit.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.Le ministre français des armées et le secrétaire américain à la défense célèbrent le 81ᵉ anniversaire du Débarquement
Le chef des droits de l'homme de l’Onu se dit ‘’préoccupé’’ par les sanctions américaines contre des juges de la CPI
L’UE réaffirme son soutien à la Cour pénale internationale face aux sanctions américaines
Israël poursuivra ses frappes sur Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah (ministre de la défense)
Le Kremlin doute que le conflit entre Trump et Musk ait un impact sur le règlement de la guerre en Ukraine
Dépeches similaires
