
AA / Abdel Nasser Sayed
La police brésilienne a jeté des bombes à sons et du gaz lacrymogène, jeudi, pour disperser des manifestants, à quelques heures du coup d’envoi de la Coupe du monde de football, dans la ville brésilienne de Sao Paulo, selon le journal sportif espagnol « As ».
Le match d’ouverture du Mondial, qui opposera le Brésil (pays organisateur) à la Croatie, débutera à 21H00 GMT.
Le journal espagnol a ajouté que des manifestants ont « affiché leur refus catégorique à l’encontre de l’organisation par leur pays du Mondial et menacé de poursuivre leurs manifestations durant la compétition ».
Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient écrits plusieurs slogans, notamment, « Si nous n’obtenons pas nos droits, il n’y aura pas de matchs de coupe du monde ».
Plusieurs provinces brésiliennes évoluent au rythme de manifestations et de protestations pour revendiquer « l’amélioration des conditions de vie » de la population.
Ce mouvement de protestation intervient au moment où la présidente brésilienne Dilma Roussef a réaffirmé « ne pas tolérer d’enclcnehement de violentes manifestations au cours du déroulement du Mondial ».
La 20ème édition de la Coupe du monde de football, qui débutera jeudi, se poursuivra jusqu’au 13 juillet prochain.
Le Brésil avait accueilli, en 1950, une précédente édition de la coupe du monde. Les « Auriverde » avaient atteint la finale mais s’étaient inclinés dans le mythique stade du Maracaña à Rio De Janerio par 2 buts à 1 face à l’Uruguay.