AA / Palestine

L’Organisation de Libération de la Palestine et le Mouvement Hamas ont salué, dimanche, les positions du Qatar et de l’Algérie rejetant la normalisation des relations avec Israël.

Le Secrétaire général de l’Organisation de Libération, Saeb Erekat, a écrit dans un post sur Twitter : « Nous saluons l’attachement du Qatar à sa position quant à la Cause palestinienne ».

Erekat a retweeté le communiqué du ministère qatari des Affaires étrangères, qui réitère la position de Doha de mettre fin à l’Occupation israélienne et d’établir l’Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale.

Plus tôt dans la journée, le Qatar a affirmé, dimanche, sa position constante de mettre fin à l'occupation israélienne des Territoires palestiniens et de l'établissement de l'Etat de la Palestine, avec comme capitale Jérusalem, dans le cadre des résolutions de la légalité internationale y afférentes.

Le communiqué a été publié après la diffusion par des médias arabes de déclarations imputées à un responsable américain, qui aurait évoqué l'acceptation par le Qatar de normaliser ses relations avec Israël.

Dans le même contexte, le Mouvement Hamas a salué la déclaration du président algérien Abdelmajid Tebboune, qui réitère le refus de son pays de la normalisation avec Israël.

Le dirigeant à Hamas, Sami Abu Zuhri, a indiqué, dans un post sur Twitter : « Nous saluons la position catégorique du président algérien contre la normalisation et son attachement à soutenir la Cause palestinienne ».

« Ceci reflète l’authenticité de la position algérienne envers la Cause palestinienne », a ajouté Abu Zuhri.

"Je constate qu’il y a une sorte de "course au trot – ndlr" vers la normalisation, nous n’y participerons pas, nous ne la cautionnons pas, et la Cause palestinienne est sacrée pour nous et pour tout le peuple algérien", a déclaré Tebboune.

Les déclarations de Tebboune représentent une pemière réaction officielle de l'Algérie concernant la signature des deux accords de normalisation avec Israël par les EAU et Bahreïn.

Le 15 septembre courant, les Emirats et le Bahreïn avaient signé deux accords de normalisation avec Israël à la Maison Blanche, sous les auspices de Washington, ignorant la colère qu’avait provoqué cette décision auprès de la communauté arabe.