AA – Gaziantep

La mort de «Bahoz Erdal», un des hauts dirigeants de l'organisation terroriste PKK, prouve la relation entre le PKK et le PYD, a estimé Can Acun, analyste de politique extérieure à la Fondation des Etudes sur la Politique, l'Économie et la Société (SETA).

Interviewé par l'Agence Anadolu, Acun a commenté le meurtre de Fehman Huseyin, connu sous le pseudonyme de «Bahoz Erdal», par les Brigades de Tal Hamis (opposants au régime) à Qamisli, province dans le nord de la Syrie.

Can Acun a rappelé que Huseyin était l'un des hauts responsables de l'organisation terroriste, soulignant deux éléments importants:

«Bahoz avait longtemps dirigé les relations extérieures du PKK , a-t-il affirmé, notant que l'homme a aussi été chargé de mettre en place le YPG, branche syrienne du PYD, après 2011.

Avec Sahin Cilo, il a été l'un des hauts dirigeants de la Syrie et le dirigeant militaire du YPG. De ce fait, le meurtre de Fehman Huseyin à Qamisli démontre la relation organique entre le PKK et le PYD.»

Can Acun a estimé que ce meurtre démontre qu'il est probable que la Turquie ait lancé une opération contre les cadres dirigeants de l'organisation.

«C'est ce qu'on qualifie dans la littérature internationale de l"eadership decapitation", a déclaré Acun. La neutralisation de plusieurs dirigeants militaires du PKK en Turquie et à l'étranger, ainsi que les indices probants sur la mort de Fehman Huseyin, relèvent d'une stratégie adoptée par la Turquie pour dissoudre l'organisation.»