La Maison Blanche confirme la 2e frappe contre un bateau-drogue, mais nie l'ordre de Hegseth d'éliminer les survivants
- « Les groupes narco-terroristes désignés par le président sont susceptibles d'être pris pour cible de manière létale, conformément aux lois de la guerre », déclare la porte-parole américaine
Istanbul
AA / Istanbul-Washington / Yasin Gungor et Michael Hernandez
La Maison Blanche a confirmé lundi une deuxième frappe militaire controversée contre un bateau soupçonné de transporter de la drogue dans les Caraïbes, mais a nié que le secrétaire à la Défense Pete Hegseth ait ordonné l'élimination des survivants.
« Le président (Donald) Trump et le secrétaire Hegseth ont clairement indiqué que les groupes narco-terroristes désignés par le président sont susceptibles d'être pris pour cible de manière létale, conformément aux lois de la guerre », a déclaré la porte-parole Karoline Leavitt aux journalistes.
Elle a ajouté que Hegseth avait autorisé le commandant du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, l'amiral Frank Bradley, à mener ces frappes cinétiques le 2 septembre.
Leavitt a déclaré que Bradley avait dirigé le deuxième engagement, agissant « dans le strict respect de son autorité et de la loi » pour s'assurer que la menace était éliminée.
Selon un article du Washington Post, que l'administration américaine a démenti, un commandant aurait ordonné une deuxième frappe pour éliminer deux survivants de l'attaque initiale afin de se conformer à une directive de Hegseth visant à tuer toutes les personnes à bord.
Depuis début septembre, les États-Unis ont mené plus de 21 frappes contre des navires en mer des Caraïbes et dans l'océan Pacifique oriental, les accusant de trafic de drogue, faisant plus de 83 victimes.
* Traduit de l'anglais par Mariem Njeh
