La France salue l’accord de cessez-le-feu annoncé à Gaza
- « Nos efforts pour alléger les souffrances des civils se poursuivent sur tous les plans humanitaires, sécuritaires, mais aussi diplomatiques », affirme le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères

Istanbul
AA / Istanbul / Ben Amed Azize Zougmore
Le ministère français des Affaires étrangères a salué mercredi « une première étape absolument majeure » après l’annonce, par le président américain, d’un accord de cessez-le-feu prévoyant la libération de 48 otages détenus par le Hamas et le retrait progressif de l’armée israélienne.
« Depuis de longs mois, la France n’a ménagé aucun effort pour mettre fin à la guerre à Gaza et ouvrir un chemin vers la paix », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse.
« Nos efforts pour alléger les souffrances des civils se poursuivent sur tous les plans humanitaires, sécuritaires, mais aussi diplomatiques », affirme-t-il, insistant sur le fait Paris entendait désormais poursuivre, avec ses partenaires européens, arabes et américains les réflexions sur les phases à venir.
Pour ce faire, une réunion entre le Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire de l’Europe et des Affaires étrangères avec plusieurs ministres étrangers, se tiendra dans l'après-midi à Paris pour discuter de la mise en œuvre du plan de paix en soutien au plan américain. Cette réunion tournera autour de trois principaux volets à savoir sécurité, la reconstruction et la gouvernance.
« En matière de sécurité, les échanges porteront sur le projet de force internationale de stabilisation sous mandat de l'ONU, qui est prévu par le plan américain », a déclaré le porte-parole du ministère.
Pour la reconstruction, il allègue que « les ministres évoqueront les questions d'aide humanitaire et le cadre multilatéral ». Le dernier volet prévu par cette réunion abordera, la question de la gouvernance transitoire de Gaza pour laquelle l’Autorité palestinienne est appelé un joué un rôle majeur à travers des reformes qui permettront d’aboutir à « l'établissement d'un État palestinien ».
Interrogé à l'issue de son point de presse sur la question de la contribution de la France a l'éventuelle force de stabilisation évoquée, Christophe Lemoine affirme qu'« à ce stade, il est trop tôt pour vous dire ce que la France apportera concrètement. Il assure, sans toute précision aucune, que la contribution de la France pourrait inclure plusieurs choses ».
- L'absence des États-Unis a la réunion prévue, volonté de se soustraire du processus ou simple difficulté d'agenda ?
Initialement annoncé présent à la réunion organisée à paris sur la question de la mise en œuvre du plan de paix en soutien au plan américain, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio ne sera finalement pas de la partie, ce qui soulève un questionnement sur l'alignement des Américains vis-à-vis des efforts entrepris par la France. Le porte-parole se veut rassurant ; « Il y a vraiment eu cette volonté de venir », poursuivant, « je crois que c'est essentiellement une histoire d'agenda ».
Le porte-parole, annonce pour finir qu'un point sera fait par le ministre à sa sortie de réunion.