La France constate une "retraite anticipée" pour un terroriste, mais pas pour son organisation
Selon la ministre française des Armées, Florence Parly

Tunisia
AA / Tunis
La ministre française des Armées, Florence Parly, a constaté une « retraite anticipée » d’un terroriste, mais pas de son organisation, suite à l’élimination d’Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération américaine à Idleb, dans la nuit de samedi à dimanche.
«Retraite anticipée pour un terroriste, mais pas pour son organisation», a ainsi écrit la ministre française sur son compte Twitter, précisant que « la France poursuivra le combat sans relâche contre Daech, avec nos partenaires, en nous adaptant aux nouvelles circonstances régionales ».
Florence Parly a félicité les Américains « pour cette opération ». « J'ai aussi aujourd'hui une pensée particulière pour toutes les victimes de la folie d'al-Baghdadi et des criminels qui l’ont suivi», a-t-elle souligné.
Abou Bakr al-Baghdadi a entonné sa ceinture explosive suite à un raid américain sur le tunnel où il se cachait, dans la nuit de samedi à dimanche.
Des tests ADN sur les fragments recueillis sur place ont permis de confirmer qu’il s’agissait bien du corps du chef de Daech.