L’UNICEF lance un appel pour collecter 2,5 milliards de dollars en faveur des enfants
- Pour venir en aide à près de 39 millions d'enfants au Yémen, en Syrie, au Soudan et dans d'autres pays, au cours de l'année prochaine.

Istanbul
AA/ New York
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance « Unicef », a lancé lundi, un appel pour collecter 2,5 milliards de dollars dans le but d’apporter une aide urgente et vitale à 39 millions d’enfants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au cours de la prochaine année.
« La somme de 2,5 milliards de dollars, sera consacré dans sa majeure partie à soutenir l'éducation des enfants, mais aussi, à garantir les services d'approvisionnement en eau, d'assainissement, de santé, de nutrition et de soutien psychosocial pour soigner la santé mentale », précise l’organisation onusienne dans son communiqué.
Le communiqué de l’Unicef indique qu’« à titre d’exemple, au Liban, dont l'effondrement économique s'est accompagné d'une augmentation du nombre de cas positifs au coronavirus, et de la terrible explosion du port de Beyrouth en août (dernier), près de 1,9 million d'enfants sont devenus dépendants de l’aide ».
Pour sa part, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a fait savoir que « le Moyen-Orient abrite le plus grand nombre d'enfants nécessiteux au monde, et cela est dû en grande partie aux crises causées par l'homme, notamment les conflits armés, la pauvreté et la stagnation ».
Dujarric a souligné lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’organisation à New York que « cet appel vise à acheminer une aide humanitaire impérative aux enfants et à continuer de répondre aux énormes besoins découlant de la pandémie de coronavirus »
Et d’ajouter, « les crises au Yémen, en Syrie et au Soudan auront la part du lion de cet appel. En Syrie, 4,8 millions d'enfants ont besoin d'aide, et au Yémen 12 millions d'enfants ont également besoin d'assistance, alors qu’au Soudan 5,3 millions d'enfants sont confrontés à de nombreux défis ».
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail