
AA/Koweit /Fayçal Yasser
La Cour d’appel koweitienne a condamné mercredi, l’intellectuel et l’académicien Koweitien, Abdallah Nefissi à 35 mille dollars US pour « outrage à la communauté chiite et attentat à l’union nationale », apprend-t-on de sources judiciaires.
Le 30 janvier dernier un tribunal koweitien statuant sur la même affaire avait blanchi Al-Nefissi dans la même affaire.
Al-Nefissi est le premier citoyen koweitien à être poursuivi en justice pour violation de la loi sur l’unité nationale adoptée en 2012 et prévoyant une peine de prison de 7 ans à l’encontre de tout contrevenant à la loi.
Le ministère public koweitien avait émis un mandat d’arrêt contre Al Nefissi au mois d’avril 2013 sur fond d’accusations de porter atteinte à la sureté de l’Etat à travers « l’exercice d’activités de nature à nuire aux intérêts supérieurs de l’Etat », « de déshonorer une communauté religieuse et de semer la discorde dans le pays ».
Le ministère koweitien de l’Intérieur avait déposé plainte contre Al-Nefissi pour ses déclarations jugées « hostiles à la communauté chiite au Koweït », lors de deux colloques organisés au mois de mars 2013.
Al-Nefissi avait accusé des parlementaires chiites d’établir « des contacts avec les services de renseignements iraniens », de même qu’il a accusé un parlementaire chiite de « complicité dans la tentative d’assassinat perpétré contre l’Emir décédé, Cheikh Jabeur Al Ahmed en 1985 ».
L’art.1er de la loi en vertu duquel, Al-Nefissi est poursuivi en justice interdit « l’incitation aux actes de violence par la diffusion, la publication, l’impression, la rediffusion et la circulation de tout contenu, de nature à propager de fausses rumeurs".
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