AA / Amman / Laith Al Jnaidi

Hamzah bin Al Hussein, demi-frère du roi de Jordanie, a annoncé, dimanche, qu'il renonçait à son titre de "Prince", estimant que ses convictions n'étaient pas en accord avec "les approches, orientations et méthodes modernes" des institutions du royaume.

C'est ce qui ressort du premier message qu'il a publié sur son compte Twitter officiel depuis octobre 2020.

Cette publication intervient moins d'un mois après une lettre d'excuses adressée à son frère, le roi de Jordanie, Abdallah II, et survient environ un an après la crise liée à l'affaire dite de la "sédition".

Hamzah, 42 ans, a déclaré dans sa lettre : "Après ce que j'ai pu constater et observer ces dernières années, j'en suis arrivé à la conclusion que mes convictions personnelles et les constantes que mon père m'a inculquées et auxquelles j'ai essayé d'adhérer toute ma vie, ne sont pas en phase avec les approches, les orientations et les méthodes modernes de nos institutions."

Et de poursuivre : "C'est par honnêteté envers Dieu et ma conscience, que je ne peux que prendre du recul et renoncer au titre de Prince, moi qui ai eu le grand honneur de servir mon cher pays et mon cher peuple à ce titre durant toute ma vie."

"Je resterai comme je l'ai toujours été et aussi longtemps que je vivrai, loyal à notre Jordanie bien-aimée, et selon mes capacités dans ma vie privée à servir mon pays et mon peuple et le legs de mes pères et ancêtres de la lignée du prophète Mohammed, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui. Ainsi que de servir la nation et ses soldats, ses serviteurs et ses filles, selon ma croyance et les exigences du cœur et de la conscience, et la loyauté à un lourd serment que j'ai prêté à mon père, qu'Allah lui accorde sa miséricorde", a-t-il ajouté :

Jusqu'à 16 h 50 GMT, aucun commentaire n'a été fait par la Cour royale concernant ce message.

Le 8 mars, la Cour royale avait annoncé que le roi Abdallah II avait reçu une lettre d'excuses de son frère, le prince Hamzah, dans laquelle il "reconnaît son erreur", près d'un an après l'affaire dite de la " sédition ".

*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj