AA / al-Quds / Alaa al-Rimaoui

L’armée israélienne a déclaré, mardi, la région frontalière du Golan occupé «zone militaire fermée» et interdite d’accès aux Israéliens en raison des combats qui se déroulent de l’autre côté de la frontière syrienne.

«L’armée et la police israéliennes ont décidé de fermer la région [nord-est] du plateau du Golan limitrophe de la Syrie, à la suite de l’escalade des combats entre l’opposition et le régime syriens», indique un communiqué de l’armée israélienne relayé par sa radio.

«La décision de l’armée a été prise dans le but de préserver la sécurité des Israéliens», précise le communiqué.

Israël considère que la frontière nord avec la Syrie et le Liban représente une menace sécuritaire et y déploie un important dispositif sécuritaire et militaire.

Le ministre israélien de la Défense Moshe Ya'alon a déjà accusé l’Iran de vouloir «mettre le feu dans la région du nord à travers les attaques armées du Hezbollah».

Le chef d’état major de l’armée israélienne Gadi Eizenkot a déclaré, plus tôt dans la journée, qu’ «Israël est préoccupé par la guerre civile en Syrie, sur la frontière du Golan [occupé par Israël depuis 1967]», craignant l’arrivée de réfugiés syriens sur la frontière.