Irak : Le gouvernement de Mustafa al-Kadhimi obtient la confiance du parlement
Le Parlement a accordé sa confiance à 15 ministres sur les 22 qui devaient faire partie du gouvernement.

Baghdad
AA / Baghdad
Le parlement irakien a voté, jeudi matin, la confiance au gouvernement du Premier ministre désigné Mustafa al-Kadhimi, après quelques changements de dernière minute pour apaiser les partis politiques.
Le Parlement a accordé sa confiance à 15 ministres sur les 22 qui devaient faire partie du gouvernement.
Cinq candidats n’ont pas obtenu la confiance des députés irakiens, tandis que le vote sur deux ministres a été reporté, laissant sept ministères encore vacants, y compris ceux du pétrole et des affaires étrangères.
Juma Anad a été nommé ministre de la Défense, alors que le chef d'état-major de l'armée irakienne, Othman al-Ghanmi, a été choisi pour le poste de ministre de l'Intérieur et l’historien et homme politique, Ali Allawi, a hérité du portefeuille des Finances.
Les noms proposés pour les ministères de la justice, de l’immigration, de l'agriculture, du commerce, ainsi que celui proposé pour le ministère de la culture et du tourisme n’ont pas obtenu la confiance du parlement, alors que le vote concernant les ministères du pétrole et des affaires étrangères a été reporté.
Al-Kadhimi et les 15 ministres ayant obtenu la confiance ont prêté serment devant le Parlement.
"Mon gouvernement a obtenu la confiance du Parlement, et nous travaillerons pour gagner la confiance et le soutien du peuple irakien. Je suis reconnaissant à ceux qui ont travaillé avec nous pour former le gouvernement. J'exhorte tous les acteurs politiques à se rassembler autour d'un programme national pour servir les intérêts de l'Irak", a déclaré al-Kadhimi sur Twitter.
Le président irakien Barham Saleh avait chargé, le 9 avril dernier, al-Kadhimi, ancien directeur des services de renseignement nationaux irakiens, de former le gouvernement.
Selon la constitution irakienne, le premier ministre désigné devait présenter son équipe gouvernementale dans un délai d'un mois.
L'Irak a été secoué par des manifestations de masse depuis le début du mois d’octobre 2019, en raison des mauvaises conditions de vie et de la corruption, forçant le Premier ministre Adel Abdul-Mahdi à démissionner.
Selon le Haut-Commissariat irakien aux droits de l'homme, au moins 496 Irakiens ont été tués et 17 000 autres ont été blessés depuis le début des manifestations.
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