AA / Beyrouth

Le Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que les espoirs sont très grands pour le Liban de sortir de la crise qui l'afflige, avec la coopération de tous.

C’est ce qui ressort de sa rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdullahian, vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth, selon un communiqué du parti qui n'a pas mentionné l’heure de la réunion.

Nasrallah a déclaré que "les espoirs sont très grands pour le Liban de sortir de cette crise qui l’afflige, avec la coopération de tous".

Il a également remercié la délégation iranienne pour "la position de Téhéran aux côtés de l'État, du peuple et de la résistance libanais, durant les dernières décennies jusqu'à ce jour".

Pour sa part, le ministre iranien a réitéré l’attitude constante de son pays dans le soutien du Liban à tous les niveaux, selon le même communiqué.

Le Président libanais, Michel Aoun a reçu le ministre iranien des Affaires étrangères au palais de Baabda, dans la journée du jeudi, à l'est de Beyrouth, dans le cadre d'une visite officielle de deux jours, que ce dernier effectue au Liban.

Aoun a déclaré au ministre iranien que "le Liban soutien les efforts de l'Iran pour renforcer son rapprochement avec les pays de la région, et en particulier les relations avec les pays arabes", selon un communiqué de la Présidence libanaise.

Abdullahian a également rencontré le Président du Parlement libanais, Nabih Berri, et le Premier ministre Najib Mikati, selon deux communiqués de la Présidence du Parlement et du gouvernement.

Au cours des réunions, Abdullahian a exprimé le "soutien indéfectible de son pays au Liban et la volonté du gouvernement iranien d'apporter tout son soutien dans les domaines dont le Liban a besoin, dans les conditions économiques difficiles qu'il traverse".

Depuis environ deux ans, le Liban était en proie à une crise économique, la pire de son histoire, qui a provoqué un effondrement financier et une détérioration du niveau de vie, avec des taux de pauvreté élevés et une pénurie de carburant, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, en raison du manque de réserves de devises étrangères, nécessaires aux importations de ces biens.

*Traduit de l’arabe par Mounir Bennour