AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le président français Emmanuel Macron a réitéré, jeudi depuis l’hôtel de Brienne où il s’adressait aux armées, son intention de « poursuivre l’aide à l’Ukraine ».

« L'effort se fera dans la durée mais ne se fera pas en soustraction de notre engagement pour nous-mêmes », a-t-il néanmoins assuré à la tribune.

Il rappelle, à cet effet, que la France a su « réagir en quelques jours et se déployer sur le flanc est de l’Alliance (Otan) » et considère que ce « choix a démontré la force du modèle français ».

Face aux armées, il a par ailleurs souligné que « la France a renforcé très largement sa mobilisation au sein de l’Alliance, en Roumanie, en Estonie mais aussi dans la police de l’air ».

Revendiquant des « choix clairs », le président Français note que « la livraison de missiles Scalp annoncée il y a deux jours » témoigne de la volonté de la France de poursuivre ses efforts.

« La qualité des formations dispensées en France et en Pologne, la livraison de matériels de premier rang de nos armées, la capacité Française à proposer des solutions de rupture comme les chars, ont été un appui essentiel à la bravoure des Ukrainiens », a-t-il, en outre, poursuivi.

Emmanuel Macron affirme enfin que « le tempo de la guerre dicte le rythme (du) soutien (de la France) » et que « la capacité à répondre à l’urgence stratégique déterminera aussi la place future de » l’industrie Française.

D’un point de vue plus global, le président de la République considère néanmoins que l’armée Française « doit être durcie, s'appuyer sur une réserve plus puissante, plus nombreuse, mieux équipée, mieux formée ».