France-Russie: Macron et Poutine se réunissent à Saint-Petersbourg
- Paris et Moscou vont, par ailleurs, procéder à la signature d’accords bilatéraux dans les domaines sportif, économique et universitaire

France
AA / France / Fawzia Azzouz
Le président français Emmanuel Macron entame, jeudi, une visite de deux jours en Russie à l’invitation de son homologue Vladimir Poutine, a-t-on appris de l'Elysée.
Les relations entre les deux chefs d’Etats ont été mises à mal après que la Russie a été accusée d’être à l’origine de l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal et de sa fille en Angleterre début avril.
Le président Macron, qui effectue son premier voyage officiel en Russie, à l'occasion du Forum économique international (24-26 mai), arrivera à Saint-Petersbourg en fin de journée, jeudi, où il passera la soirée au Palais de Constantin, avec Vladimir Poutine, selon l'agenda officiel de l'Elysée.
Ils s’exprimeront en fin de journée lors d’une conférence de presse commune à l’issue d’une réunion de travail.
«Les questions internationales actuelles, parmi lesquelles l'accord nucléaire iranien, le règlement syrien et la crise ukrainienne» seront abordées d’après un communiqué du Kremlin cité par le journal d’informations français 20 Minutes.
De son côté, l’Elysée a fait part de la volonté du président Macron «d’avoir un dialogue substantiel (…) pour dégager des points d’accord communs» et ce «avec la conscience de la difficulté que cela représente».
En effet, si les deux présidents ont eu un positionnement commun face au retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, leur stratégie n’en demeure pas moins éloignée.
Vladimir Poutine, lui, est un fidèle allié de l’Iran avec qui il est déjà engagé dans le dossier de la crise syrienne aux côtés du régime de Bachar Al-Assad.
De son côté, le président Macron qui soutient le maintient de l’accord sur le nucléaire iranien, mais qui souhaite le voir s’élargir après 2025 pour continuer à contrôler l’activité nucléaire du pays après cette échéance.
Paris et Moscou vont, par ailleurs, procéder à la signature d’accords bilatéraux dans les domaines sportif, économique et universitaire, selon le journal Le Monde.
Lors de sa visite aux États-Unis en avril dernier, Emmanuel Macron avait déclaré dans une interview à la chaîne Fox-News «Je crois que nous ne devrions jamais nous montrer faibles face au président Poutine. Quand vous êtes faibles, il s’en sert».
Selon Adrien Durien, chercheur à l’Institut des Relations Internationales Stratégiques, «Le chef de l’Etat ne se rend pas à Saint-Pétersbourg avec un enthousiasme débordant. Le Quai d’Orsay était plutôt défavorable au maintien de cette visite, après l’affaire Skripal. Elle a d’ailleurs été raccourcie. Il se rend à Saint-Pétersbourg sans illusions, peut-être à reculons ou avec une certaine appréhension», rapporte 20 Minutes.
Moscou reste toutefois un interlocuteur indispensable de la France. A ce sujet, Jean-Yves Le Drian avait déclaré sur les colonnes du journal Le Monde : «Nous avons avec la Russie beaucoup de désaccords, mais nous avons aussi des intérêts».
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