AA / Paris / Ümit Dönmez

De nombreuses personnes se sont rassemblées, jeudi soir, sur la place du Panthéon à Paris pour dénoncer la guerre entre Israël et l’Iran et exprimer leur solidarité avec les populations civiles des deux pays.

Des personnalités politiques se sont joints à ce rassemblement, dont Olivier Faure et Thomas Portes ou encore Yannick Jadot, a constaté le correspondant d'Anadolu sur place.

Par voie de communiqué, les collectifs à l’origine de l’initiative, dont "Iran Justice" et "We are Iranian Students", ont affirmé vouloir "refuser la logique de destruction mutuelle" et rappeler que "les civils paient toujours le prix fort de la guerre".

L’événement, relayé sur les réseaux sociaux et soutenu par des organisations comme la Ligue des droits de l’Homme (LDH), portait un message clair : "Non à la guerre".

De nombreuses pancartes appelaient à "l’arrêt immédiat des bombardements" et réclamaient une "désescalade urgente pour éviter un embrasement régional".

Plusieurs prises de parole ont évoqué le "risque d'accidents nucléaires majeurs" et dénoncé une guerre qui "ne peut porter que le chaos dans toute la région", selon les termes du communiqué de la LDH.

La LDH a rappelé son engagement historique "aux côtés des sociétés civiles opprimées", ajoutant que "Ce combat garde toute son actualité."

Le même jour, l’armée israélienne annonçait de nouvelles frappes à Téhéran et appelait à l’évacuation de villages proches de sites nucléaires.

Pour rappel, les attaques israéliennes contre l'Iran ont débuté le 13 juin et se poursuivent encore, visant des infrastructures militaires mais aussi civiles. Téhéran a répliqué par des tirs de drones et de missiles.

Jeudi, le bilan des frappes aériennes israéliennes sur Téhéran et d'autres zones habitées s'élevait à 639 morts et au moins 1 326 blessés depuis le début des attaques la semaine dernière, selon les médias iraniens.

En représailles, l'armée iranienne a tiré des missiles balistiques sur Israël, tuant 25 personnes et en blessant plus de 800, selon les médias locaux.