AA/France/Fawzia Azzouz

Plusieurs dizaines de casseurs se sont introduits, mercredi soir, au sein de l’hôpital de la pitié-salpêtrière à Paris et ont tenté de s’infiltrer dans un service de réanimation avant d’être interpellés par les forces de l’ordre en marge de la traditionnelle manifestation syndicale du 1er mai, a appris Anadolu de sources concordantes.

Du matériel médical a été dérobé et dégradé, selon les mêmes sources.

Des individus ont attaqué un hôpital, a dénoncé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner au cours d’un point presse avant de préciser sur son compte Twitter que le " personnel soignant a été agressé et un policier blessé".

Le directeur général des hôpitaux de Paris, Martin Hirsh, a salué les " équipes (...) qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale ".

Il a par ailleurs indiqué qu’une plainte sera déposée.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui s’exprimait par téléphone sur la chaîne d'information BFMTV s’est dite "extrêmement choquée".

S’agissant de la mobilisation générale, le ministre de l’Intérieur a fait état de quelques 164500 manifestants sur l’ensemble du pays.

"On a pu constater entre 800 et 1000 personnes qui ont constitué le black bloc dans une volonté de casser, brûler et détruire", a précisé Christophe Castaner lors d'un point de presse mercredi soir.

Il a enfin fait savoir que "près de 15000 contrôles" préventifs ont été effectués dans la capitale pour prévenir les violences. Par ailleurs 24 manifestants et 14 membres des forces de l'ordre ont été blessés, selon le ministère de l'Intérieur.

Castaner a enfin déclaré qu’il "regrette que la journée du 1er Mai ait été volée par la violence de quelques-uns" et remercié " ceux qui se sont engagés pour que le défilé qui était prévu par les organisations syndicales puisse se dérouler dans de bonnes conditions".