Politique

France : Macron met en garde avant le 10 septembre et admet sa part de responsabilité dans la dette

- Dans JDNews, le Président français reconnaît sa part dans l’alourdissement de la dette et appelle à l’unité budgétaire.

Ümit Dönmez  | 26.08.2025 - Mıse À Jour : 26.08.2025
France : Macron met en garde avant le 10 septembre et admet sa part de responsabilité dans la dette

Ile-de-France

AA / Paris / Ümit Dönmez

Le chef d'État français Emmanuel Macron a affirmé, ce mardi, que la rentrée politique serait dominée par les questions internationales, citant la guerre en Ukraine, la crise humanitaire à Gaza et les tensions commerciales avec les États-Unis. Dans un entretien accordé à JDNews, il a déclaré vouloir rester « mobilisé à chaque instant pour faire entendre la voix de la nation, protéger les Français et défendre nos intérêts ».

Par voie de cet entretien, le Président français a aussi lancé un appel aux partis politiques français pour trouver un compromis autour du budget 2026. Selon lui, la stabilité du pays dépend de la capacité des forces politiques à dépasser leurs clivages. Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de maintenir « l’unité » face à une situation qu’il compare à celle vécue par d’autres pays européens confrontés à la dette et à l’instabilité parlementaire.

Le président a reconnu la part de responsabilité de son gouvernement dans l’alourdissement de la dette, rappelant les circonstances exceptionnelles liées à la pandémie, à la guerre en Ukraine et à l’inflation. Mais il a souligné l’urgence de réduire les dépenses et de rétablir les comptes publics. Pour lui, « il n’y a pas d’alternative crédible à l’effort collectif » visant à désendetter la France.

Sur la mobilisation prévue le 10 septembre, baptisée « Tout bloquer » et née sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a affirmé que toutes les revendications étaient « légitimes », mais qu’elles devaient s’exprimer dans le respect de l’ordre républicain. Selon lui, il revient au gouvernement de garantir cet équilibre, tout en saluant la prudence affichée par certains syndicats à l’approche de cette date.

Cet entretien s’inscrit dans un contexte tendu : François Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement le 8 septembre devant l’Assemblée nationale sur son plan d’économies budgétaires, au risque de précipiter sa chute. Pour rappel, le Président français Emmanuel Macron a fait savoir, ce mardi, qu’il ne « souhaite » pas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, tout en soulignant qu’il ne se « privera pas a priori d’un pouvoir constitutionnel ».


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