France: Le Vatican s’oppose à l’inscription de l’IVG dans la Constitution et pointe « un droit à supprimer une vie »
- La France devient ainsi le premier pays au monde à faire figurer le droit à recourir à l’IVG dans sa Constitution.

Ankara
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le Vatican s’oppose à l’inscription de l’IVG dans la Constitution et dénonce l’instauration d’un « droit à supprimer une vie humaine », dans un communiqué publié lundi par l'Académie pontificale pour la Vie et relayé par la presse française.
« À l'ère des droits humains universels, il ne peut y avoir de droit à supprimer une vie humaine » estime l’institution religieuse alors que les parlementaires français sont réunis en Congrès au Château de Versailles pour valider définitivement l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Et de poursuivre: « L’Académie pontificale pour la Vie lance un appel à tous les gouvernements et à toutes les traditions religieuses pour qu’ils fassent de leur mieux afin que, dans cette phase de l’histoire, la protection de la vie devienne une priorité absolue ».
Le communiqué plaide par ailleurs pour que les « situations de vie particulières et les contextes difficiles et dramatiques de notre époque doivent être traités en se fondant sur un droit qui vise avant tout à protéger les plus faibles et les plus vulnérables ».
Cette position vient ainsi valider celle prise quelques jours plus tôt par la Conférence des Évêques de France, appelant « au jeune et à la prière » ce lundi.
Pour rappel, cette modification de la Constitution visant à consacrer le droit à l’avortement, a été voté par l’Assemblée Nationale le 30 janvier dernier, puis par le Sénat le 28 février.
La France devient ainsi le premier pays au monde à faire figurer le droit à recourir à l’IVG dans sa Constitution.
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