AA/Nice/Feiza Ben Mohamed

Le taux de participation au second tour des élections départementales et régionales s’élève à 27,89% à 17 heures, a indiqué dimanche le ministère français de l’Intérieur.

À la même heure, au premier tour, il était légèrement inférieur avec 26,72% des votants.

Le spectre d’un nouveau record d’abstention continue de planer sur le scrutin, particulièrement chez les jeunes (18-25 ans) qui n’étaient que 13% à s’être déplacés au premier tour.

Seuls 27,89% des quelques 45 millions d’électeurs se sont déplacés à 17 heures, pour glisser un bulletin dans les urnes.

Les bureaux de vote, qui ont ouverts leurs portes à 8 heures, resteront accessibles jusqu’à 20 heures dans les grandes métropoles du pays.

Au premier tour, le taux de participation total avait atteint à peine 33,9% à 20 heures d’après les résultats définitifs publiés par les autorités électorales.

À noter que l’enjeu de ce scrutin est essentiel pour les grands appareils politiques notamment en Île-de-France ou la présidente de région sortante, Valérie Pécresse (LR, droite républicaine), affronte une union des trois listes de gauche, menée par l’écologiste Julien Bayou.

Mais tous les regards resteront tournés sur la région PACA (sud-est) où la menace de l’extrême-droite est la plus forte.

Le candidat du Rassemblement National, Thierry Mariani est face au président sortant Renaud Muselier (LR), après le retrait de la liste de gauche, qui a décidé d’appeler à faire barrage contre l’extrême-droite.

Après cette abstention record, la classe politique a globalement essayé, tout au long de la semaine, de mobiliser les électeurs au travers de discours et autres interventions télévisées.

Pour rappel, les régions sont en charge des lycées, de l’organisation locale des transports, du développement économique, des aménagements du territoire, et de la formation professionnelle.

Les départements sont quant à eux chargés de l’action sociale, des collèges, des services de sécurité et d’incendies, ou encore de l’action culturelle.