Politique

France : le syndicat de police Alliance va porter plainte contre Mélenchon pour un tweet

- Le leader de La France Insoumise a accusé, lundi, le syndicat d'être un "groupe factieux", fustigeant ce dernier pour avoir justifié la mort d'une personne, survenue la veille, à la suite d'un contrôle de police à Paris.

Ümit Dönmez  | 06.06.2022 - Mıse À Jour : 06.06.2022
France : le syndicat de police Alliance va porter plainte contre Mélenchon pour un tweet

France

AA / Paris / Ümit Dönmez

Le syndicat de police Alliance a décidé de porter plainte contre le leader de La France Insoumise (LFI) pour l'une de ses publications postées sur les réseaux sociaux.

Alliance a annoncé sa décision, lundi, sur son compte Twitter, partageant un extrait de l'entretien accordé, le jour même, par son secrétaire général administratif, Loïc Le Couplié, à une chaîne d'information française.

"Le syndicat de police Alliance va porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon après son tweet sur le "groupe factieux", a noté le syndicat, dans sa publication sur les réseaux sociaux.

Ce lundi, le chef de file de LFI, avait posté un message sur son compte Twitter, accusant le syndicat de police d'avoir justifié la mort d'une personne, survenue la veille, à la suite d'un contrôle de police à Paris.

"La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour "refus d'obtempérer". La honte, c'est quand ?", avait réagi, lundi, Jean-Luc Mélenchon, suite à la mort, dimanche soir, de la passagère d'une voiture, qui avait été touchée par les tirs de policiers qui avaient ouvert le feu, samedi dans le 18e arrondissement de la capitale, à la suite d'un refus d'obtempérer.

Au microphone de la chaîne d'information « BFMTV », ce lundi, Loïc Le Couplié a indiqué qu'il s'agira de la troisième plainte portée par son syndicat contre Jean-Luc Mélenchon.

Dans le dernier événement en date, vendredi 3 juin, Alliance avait annoncé sa décision de porter plainte contre le chef de file LFI, après que ce dernier avait qualifié le syndicat de "secte", en lien avec l'affaire du Pont-Neuf.

Le 24 avril dernier, au soir du second tour de l'élection présidentielle, deux personnes avaient perdu la vie à Paris, après un refus de se soumettre à un contrôle policier.

Dans une publication postée lundi sur les réseaux sociaux, sans citer le nom du leader Insoumis, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié sa déclaration "d'insulte".

"Les policiers, les gendarmes méritent le respect. Ils font un travail courageux, difficile et risquent leur vie à chaque instant. Les insulter déshonore ceux qui veulent gouverner. Laissons les enquêtes se faire sans les utiliser comme des otages d’une campagne électorale", a-t-il déclaré, en référence au élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin courant.


Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.