Français accusés d’espionnage en Iran: Paris dénonce de « faux aveux extorqués sous la contrainte »
- Par voie de communiqué, le Quai d’Orsay a démenti catégoriquement les accusations d’espionnage portées contre Cécile Kohler et Jacques Paris.

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
La France « dément catégoriquement » les accusations d’espionnage portées contre Cécile Kohler et Jacques Paris, a fait savoir le Quai d’Orsay dans un communiqué de presse diffusé vendredi.
Le ministère des Affaires étrangères assure que les aveux des deux Français ont été « extorqués sous la contrainte » et qualifie la vidéo dans laquelle ils apparaissent de « révoltante ».
Dans son communiqué, la diplomatie française « exige la libération immédiate » de l’enseignante et son conjoint « détenus arbitrairement ».
Cette prise de position intervient après la diffusion, par la télévision d’Etat iranienne, d’un documentaire où apparaissent les deux Français et dans lequel ils avouent être entrés sur le territoire iranien « pour préparer les conditions de la révolution et du renversement du régime iranien islamiste » en leur qualité d’agents de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure).
Dès jeudi, Paris indiquait dans un communiqué, tenir « les autorités iraniennes pour responsables de leur sort et de leur traitement, comme de tous les ressortissants français détenus arbitrairement en Iran en ce moment ».
« Mme Cécile Kohler et M. Jacques Paris sont détenus arbitrairement en Iran depuis mai 2022, et constituent à ce titre des otages d’État », selon le Quai d’Orsay.
Téhéran accuse de son côté les deux Français d’être « entrés dans le pays dans le but de déclencher le chaos et déstabiliser la société ».
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