AA / Ankara

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré, dimanche, que son pays mettait tout en œuvre pour lutter contre une nouvelle vague d'immigration en provenance d'Afghanistan et n'avait pas l'intention d'ouvrir ses frontières.

C'est ce qui ressort de la conférence de presse qu'il a tenue en marge du sommet des dirigeants des États membres du G20, qui se tient dans la capitale italienne, Rome, et au cours de laquelle il a abordé plusieurs questions.

Erdogan a souligné que les sommes que les pays pollueurs consacrent à la lutte contre la migration irrégulière sont deux fois plus importantes que celles consacrées à la lutte contre le changement climatique, ce qu’il qualifie de "honte".

Le président turc a indiqué que les économies des pays du G20 sont toujours confrontées à des défis majeurs, malgré un début de reprise économique mondiale en 2021.

Et de poursuivre : "Les institutions qui contrôlent le système financier mondial ne devraient pas servir d'outil pour des campagnes de manipulation politique qui ne reposent sur aucune base économique rationnelle."

Erdogan a souligné que la discrimination entre les peuples dans la distribution des vaccins anti-coronavirus reconnus par l'Organisation mondiale de la santé ne peut être acceptée.

Concernant les discussions sur la création d'une armée européenne unie, le président turc a souligné que "c'est un projet irréalisable."

*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj