AA / İstanbul / Sami Sohta et Koray Taşdemir

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé, dimanche, la disponibilité de son pays à accueillir des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine.

C'est ce qui ressort d’un appel téléphonique entre le président Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine, selon un communiqué de la Direction de la communication de la présidence turque.

Le communiqué indique qu'Erdogan a discuté avec son homologue russe des relations bilatérales ainsi que des questions régionales et internationales.

Lors de cet appel, le président turc a exprimé son soutien à la proposition de Poutine de reprendre les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul là où elles s’étaient arrêtées.

Il a confirmé que la Türkiye était prête à accueillir des négociations visant à parvenir à une solution durable.

Le président turc a également souligné qu’une fenêtre d’opportunité pour la paix s’était ouverte, et que l’établissement d’un cessez-le-feu complet créerait les conditions nécessaires pour des négociations de paix.

Samedi, le président russe Vladimir Poutine a proposé de reprendre les discussions directes avec l'Ukraine sans conditions préalables dès jeudi prochain à Istanbul.

Poutine n’a pas exclu la possibilité de parvenir à un accord contraignant pour les deux parties sur un cessez-le-feu lors des négociations avec l'Ukraine.

Il est à noter qu’en mars 2022, Istanbul avait accueilli plusieurs rounds de négociations entre des délégations russes et ukrainiennes pour parvenir à un accord sur la fin de la guerre.

Un accord avait été signé entre les deux pays sous l’égide de la Türkiye et des Nations Unies pour l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire en juillet 2022, afin d’aider à résoudre la crise alimentaire mondiale exacerbée par la guerre russo-ukrainienne.

Cet accord a été prolongé trois fois avant que Moscou ne suspende sa mise en œuvre le 17 juillet 2023.

Depuis le 24 février 2022, la Russie menait une offensive militaire contre son voisin ukrainien et exige que Kiev renonce à rejoindre des alliances militaires occidentales, ce que Kiev considère comme une "ingérence" dans ses affaires intérieures.

* Traduit de l'Arabe par Sanaa Amir