En visite en Australie, Macron insiste sur la nécessaire lutte contre le terrorisme
- Le président français a salué le soutien des soldats australiens lors des dernières frappes contre les présumées position chimiques du régime syrien.

France
AA / France / Fawzia Azzouz
Le président français Emmanuel Macron a salué, mercredi le soutien australien aux frappes menées mi-avril par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre les «capacités chimiques du régime syrien», ont rapporté les médias français.
C'était à l'occasion d'un discours prononcé devant des soldats australiens.
Macron a, ainsi, souhaité leur rendre hommage en rappelant : «Je sais ce que mon pays vous doit. C'est avec émotion et honneur que je suis venu vous dire au nom de la France : Thank you, merci de ce que vous avez fait pour nous ».
«Quand la liberté est en danger, même à l'autre bout du monde, elle est partout menacée. C'est pour elle que les diggers (soldats australiens) sont tombés, si loin de leur terre natale » a-t-il insisté, en référence à l’aide apportée par l’Australie à la France lors des deux guerres mondiales.
«C'est refuser de se résoudre à l'impuissance, quand ces indicibles souffrances sont infligées à des hommes, des femmes, des enfants en Syrie, avec des armes chimiques», a-t-il martelé dans cet ordre d'idées.
Plus tôt dans la journée de mercredi, le président français et le premier ministre australien ont tenu une conférence de presse commune.
Emmanuel Macron, a affrimé qu'il est nécessaire de «combattre côte à côte le terrorisme comme nous le faisons au Levant».
«Nous nous tenons côte à côte et nous nous unissons contre le terrorisme et contre ceux qui veulent saper la démocratie», a souligné de son côté, le premier ministre australien, Malcolm Turnbull.
La Défense était un enjeu majeur de cette visite officielle en Australie puisqu’une dizaine de patrons de ce secteur faisaient partie de la délégation qui a accompagné le chef de l’Etat français dans son voyage.
Emmanuel Macron a notamment annoncé la signature d’un «accord bilatéral relatif à la fourniture de soutien logistique mutuel entre les forces armées françaises et les forces de défense australiennes».
S’agissant du climat, le chef de l’Etat français a exprimé ses préoccupations «sur les risques et les menaces qui traversent la région indo-pacifique : les rivalités entre puissances, les tensions identitaires, les trafics de toutes sortes qui prospèrent sur le manque de développement lié en très grande partie au dérèglement climatique».
Il s’agissait du deuxième voyage d’un chef d’Etat français en Australie, après la visite de l’ancien président François Hollande en 2014 qui avait débouché sur la signature en 2016 d’un contrat de vente de sous-marins militaires pour un montant de 34 milliards d’euros.
Au terme de cette visite officielle de trois jours, Emmanuel Macron se rendra jeudi en Nouvelle Calédonie.