En graffiti, un artiste syrien fait ses adieux à la journaliste "Abu Akleh"
- L'artiste Aziz Asmar a peint son œuvre sur les murs d'un immeuble dans la ville syrienne d'Idleb

İdlib
AA / Idleb
L'artiste syrien Aziz Asmar, a fait ses adieux à Shireen Abu Akleh, correspondante palestinienne d'Al-Jazeera, tuée par balles de l'occupation israélienne, en dessinant son portrait en graffiti sur les murs d'un immeuble dans la ville syrienne d'Idleb.
Depuis deux ans, le jeune homme de 35 ans, originaire de la ville de Binnish dans le gouvernorat d'Idleb, continue de dessiner les événements les plus importants en Syrie, en Palestine et dans le monde sur les murs des bâtiments détruits par les bombardements des forces du régime syrien.
Asmar a dessiné une photo d'Abu Akleh, qui a perdu la vie, mercredi, après avoir été ciblée par balles de l'occupation israélienne dans la ville de Jénine en Cisjordanie.
Dans une interview à l'Agence Anadolu, Asmar a expliqué qu'il avait reçu la nouvelle du martyre d'Abu Akleh avec beaucoup de tristesse et de chagrin.
Il a signalé que les crimes commis par Israël contre les journalistes palestiniens sont très similaires aux crimes commis par le régime syrien contre le peuple syrien, en particulier les journalistes.
Le trentenaire a ajouté que le régime d'Assad cible en particulier les journalistes dans le but de dissimuler les faits.
Shireen Abu Akleh, correspondante d'Al Jazeera, a été tuée, durant la matinée du mercredi, par des tirs de l'armée israélienne alors qu'elle couvrait des affrontements dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée.
*Traduit de l'arabe par Hend Abdessamad
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