
AA/ Le Caire/Hazem Badr
Un tribunal égyptien a condamné mardi, le président égyptien démis et d’autres accusés à 20 ans de prison ferme pour l’affaire connue médiatiquement sous l’appelation «Evénements du Palais al-Ittihadya».
Le juge Ahmad Sabri a déclaré, lors de la séance du jugement transmise par la télévision égyptienne, que le tribunal a condamné Mohammad Morsi et d’autres accusés à vingt ans de prison ferme et à une surveillance policière pendant cinq années supplémentaires pour les chefs d’inculpation retenus contre eux .
Selon une source judiciaire, ce verdict est susceptible de recours et il est le premier, prononcé contre l’ancien président Mohamed Morsi depuis qu'il a été écarté du pouvoir en juillet 2013.
Selon le prononcé du jugement, le tribunal a condamné les accusés dont les noms suivent : Assaad al-Chikha, Ahmad abdelaati, Aymen Hodhod, Alaa Hamza, Ridha Saoui, Lamloum Makaoui Jomaa, Hani Saïd Tawfik, Ahmad al-Mughir, Abderrahman Ezz, Mohamed Morsi, Mohamad al-Baltagi, Issam Aryane, Wajdi Ghanim, à vingt ans de prison ferme et à une surveillance policière pendant cinq ans pour «manifestation de force, violence, enlèvement, séquestration et torture».
Par ailleurs le tribunal a condamné Abdelhakim Abderrahmane et Jamal Saber à dix ans de prison ferme et à la surveillance policière pendant cinq ans.
Un membre du comité de défense de l’ex-président égyptien Mohammad Morsi et des autres accusés a déclaré à Anadolu : "Les accusés méritaient un non lieu et nous intenterons un recours contre les verdicts prononcés ce mardi" .