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Egypte: Le groupe "Ansar Beit al-Maqdis" revendique l'attentat de Taba

Le groupe armé a lancé un ultimatum aux touristes en Egypte: quatre jours pour quitter le pays "en toute sécurité".

17.02.2014 - Mıse À Jour : 17.02.2014
Egypte: Le groupe "Ansar Beit al-Maqdis" revendique l'attentat de Taba

AA/Caire/Egypte/Islam Mosaad

Un groupe armé égyptien a revendiqué, lundi, la responsabilité de l'explosion mortelle d’un bus touristique dans la ville balnéaire de Taba, au Sinaï. Il a lancé un ultimatum de 4 jours pour quitter le pays à tous les touristes.

« Comme promis, ce qui arrivera sera plus amère. Par la grâce de Dieu, un bus a été ciblé et a explosé à Taba," a déclaré  le groupe "Ansar Beit al-Maqdis" via Twitter. "Nous continuerions à cibler les dirigeants du  [régime] et l'économie, [notamment] les secteurs du tourisme et du gaz, » a menacé le groupe.

Le groupe a aussi donné à tous les touristes en Egypte quatre jours pour quitter le pays "en toute sécurité, ou alors vous n'aurez personne d'autre à blâmer que vous-mêmes».

L'explosion du bus touristique de dimanche a fait 4 morts, dont 3 touristes coréens et le chauffeur égyptien ainsi que 12 bléessés, a déclaré le gouverneur du Sinaï au correspondant d'Anadolu .

Cette explosion est la première à viser le secteur du tourisme depuis la révolution égyptienne.  Générateur principal de devises pour l'Egypte, l'activité touristique a souffert de l’instabilité politique depuis l’éviction par l'armée, le 3 juillet dernier, du l'ex-président Mohamed Morsi.

La dernière attaque visant des touristes en Egypte date de 2009, lorsqu’une bombe avait explosé dans un marché touristique dans le quartier d'al-Hussein au cœur de la capitale.

L'attentat avait tué une touriste française et blessé 25 autres de nationalités différentes.

"Ansar Beit al-Maqdis" a revendiqué plusieurs attaques meurtrières contre l’armée et les forces de sécurité égyptiennes, dont celle qui visait sans succès, en septembre dernier,  le Ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim.

Le Sinaï a été au centre d'une violence accrue contre les forces de l'ordre et de l'armée depuis l’éviction le 3 juillet de Morsi.

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