Politique

Documents classifiés de Trump sur le « président français » : Macron serait « ravi d'avoir plus d'information »

- Des documents concernant le "président de la France" avaient été saisis dans la perquisition menée, lundi 8 août, dans une des résidences de l'ancien président des États-Unis, Donald Trump

23.09.2022 - Mıse À Jour : 24.09.2022
Documents classifiés de Trump sur le « président français » : Macron serait « ravi d'avoir plus d'information »

AA / Paris / Ümit Dönmez

Le Président français, Emmanuel Macron, serait "ravi d'avoir plus d'information" sur les documents classifiés qui le concernant, récupérés en août dernier par le FBI (police fédérale américaine) dans l'une des résidences de l'ancien président américain Donald Trump.

Interrogé sur le sujet, lors d'un entretien diffusé sur la chaîne américaine de télévision, CNN, le chef d'État français a répondu qu'il avait "lu quelques journaux à ce sujet".

"Si vous avez plus d'information, je serai ravi de les partager", a-t-il ajouté.

"Je ne fais pas partie du FBI, je ne suis pas l'un des avocats du président Trump, je n'ai aucune information à ce sujet", a-t-il souligné face à l'insistance du journaliste Jake Tapper.

"Je ne dirais pas que c'est extrêmement agréable de voir ce type d'information, mais j'essaie d'être un peu moins paranoïaque chaque jour", a ajouté le Président français, déclarant être actuellement "plutôt détendu".

"Je serais ravi d'avoir plus d'informations, mais ce n'est pas entre mes mains", a-t-il expliqué.

Des documents concernant le "président de la France" avaient été saisis dans la perquisition menée, lundi 8 août, dans une des résidences de l'ancien président des États-Unis, Donald Trump.

Selon l'information rapportée par le journal américain « The Wall Street Journal », lors de la perquisition de la résidence de Mar-a-Lago (Floride), les agents du FBI ont saisi une vingtaine de cartons dont 11 corpus de documents classés "top secret" ou "confidentiel".

Pour rappel, les documents "top secrets" retrouvés au domicile de l'ancien président américain pourraient attester d'une possible violation de la loi fédérale sur l'espionnage, selon le procureur en charge du dossier.

De son côté, Donald Trump a qualifié la perquisition de "vengeance politique", et dénoncé un "canular".


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