Côte d'Ivoire/Présidentielle 2025: le Conseil constitutionnel déclare Alassane Ouattara vainqueur
- Il devance les candidats Jean-Louis Billon Eugène (3,09 %), Simone Ehivet Gbagbo (2,42 %), Ahoua Don Mello (1,97 %) et Henriette Lagou (1,15 %).
Abidjan
AA / Abidjan / Fulbert Yao
Le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré, mardi 4 novembre 2025, le président sortant Alassane Ouattara, vainqueur de la Présidentielle du 25 octobre 2025, avec 3 759 030 voix, soit 89,77 % des suffrages exprimés.
Selon la présidente du Conseil constitutionnel, Chantal Nanaba Camara, le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, dépassant ainsi le seuil requis pour être élu président de la République dès le premier tour.
Il devance les candidats Jean-Louis Billon Eugène, qui totalise 129 493 voix (3,09 %), Simone Ehivet Gbagbo, 101 238 voix (2,42 %), Ahoua Don Mello, 82 508 voix (1,97 %) et Henriette Lagou, 48 271 voix (1,15 %).
L'élection présidentielle a enregistré un taux de participation de 50,10 %. Sur une population électorale de 8 568 456 inscrits, 4 292 474 ont pris part aux votes. Il y a eu 105 156 bulletins nuls, 66 788 bulletins blancs et 4 187 318 suffrages exprimés.
Dans une note, les États-Unis ont félicité ce mardi le Président Alassane Ouattara pour sa réélection à la Présidence de la République de Côte d'Ivoire.
"Nous réaffirmons notre volonté de renforcer les liens bilatéraux exemplaires unissant nos deux pays, afin de promouvoir la prospérité économique et la sécurité régionale au bénéfice des peuples américain et ivoirien".
Les différents candidats malheureux ont aussi félicité le président Alassane Ouattara.
Cependant, le Ppaci, parti de Laurent Gbagbo, s'oppose à ses élections. Il considère qu'il y a eu un "simulacre d'élection présidentielle" et un "braquage". Le parti projette une nouvelle marche pour le 8 novembre 2025, afin de protester contre "les massacres de populations civiles et d'exiger la libération de tous les prisonniers politiques".
L'exécutif n'a pas répondu à ces accusations. La ministre de la Cohésion sociale, Myss Belmonde, et le porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, ont effectué une visite de compassion dans le village de Nahio, à l'ouest du pays, où il y a eu au moins trois morts dans des affrontements. Plusieurs enquêtes judiciaires ont été ouvertes en lien avec ce contexte de violences préélectorales.
