AA / Abidjan / Fulbert Yao

Réélu lors de la présidentielle du 25 octobre 2025 avec 89,77 % des suffrages exprimés, le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment lundi 8 décembre au palais présidentiel d’Abidjan.

La cérémonie a réuni plusieurs dirigeants africains, dont Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo). Des délégations du Djibouti, des Comores, de la Sierra Leone, du Liberia, du Ghana, de la Gambie, ainsi qu’un vice-président du Nigeria et le Premier ministre du Rwanda ont également assisté à l’événement.
Les anciens présidents Goodluck Jonathan, Nana Akufo-Addo et Issoufou Mahamadou étaient par ailleurs présents.

« Je reçois ce mandat avec humilité, reconnaissance et un sens élevé du devoir. (…) Je resterai le président de tous les Ivoiriens, sans distinction, au service exclusif de l’intérêt général », a déclaré Ouattara après avoir prêté serment devant la présidente du Conseil constitutionnel, Chantal Nanaba Camara.
Dévoilant les priorités de son nouveau quinquennat, il a promis une « grande Côte d’Ivoire », portée par : une économie tournée vers la transformation locale, la créativité de la jeunesse, des infrastructures compétitives, une agriculture « moderne et souveraine » et une industrie plus performante et un secteur privé renforcé.

Le président ivoirien a à nouveau souligné que ce quatrième mandat doit être celui de la « transmission générationnelle », affirmant que le devoir de son gouvernement sera de « finaliser la préparation, la formation et l’élévation d'une élite politique, administrative et économique (…) intègre, compétente et attachée à l’intérêt général ».

Il a aussi félicité les autres candidats à l’élection, Simone Ehivet, Ahoua Don Mello, Jean-Louis Billon et Henriette Lagou, saluant « leur attachement à la démocratie ».