AA-Bangui-Sylvestre Krock
Les cadavres humains découverts, lundi, au fond d'une barge de vieux bateaux sur le fleuve Oubangui viennent s'ajouter à plus de 1000 morts occasionnées par le conflit inter-ethnique centrafricain, a rapporté le correspondant d’Anadolu dans la région.
Des squelettes humains ont été découverts, lundi, au fond d’une barge de vieux bateaux abandonnés sur le fleuve Oubangui, dans la capitale Bangui. Cette découverte porte à trois le nombre de charniers découverts en une semaine, après celui du Camp de Roux à côté de la Résidence présidentielle de Djotodia et celui repéré mercredi dans le dernier Camp militaire du Bataillon de soutien et de services (BSS).
La réaction des autorités politiques et judiciaires se fait encore attendre.
La guerre civile secouant la centrafrique depuis mars 2013 a fait jusqu’ici plus de 1000 morts et près de 210 mille déplacés, selon le dernier bilan établi par Amnesty international. La plupart des victimes ont été tués dans les représailles de l’ex-rébellion Séléka (de confession musulmane) à Bangui, mais également dans les atrocités des milices d’autodéfense villageoises en province, plus particulièrement dans la région de Bossangoa (nord-ouest), toujours selon Amnesty.
L'Oubangui est un affluent majeur du fleuve Congo en Afrique centrale. Il prend son nom à partir du confluent des rivières Mbomou et Uele, coule vers l'ouest sur 350 km, puis vers le sud-ouest où il passe à Bangui, et se dirige pendant 500 km vers le Sud pour rejoindre le fleuve Congo en rive droite.
De son début jusque 100 km après Bangui, la rivière fait office de frontière entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo (RDC). Puis, elle forme la frontière entre la RDC et la République du Congo jusqu'à ce qu'elle se jette dans le Congo.
La longueur de l'Oubangui, depuis le confluent des rivières Mbomou et Uele est de 1 120 km.
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