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Cavusoglu: "En mentant à l'OTAN, la Grèce a encore une fois montrée qu'elle n'est pas pour le dialogue"

- "La France est le pays qui provoque le plus la Grèce [contre la Turquie], la France a d’autres objectifs. Que vient faire la France en Méditerranée orientale", a notamment déclaré le Chef de la diplomatie turque.

Behlül Çetinkaya, Muhammet Tarhan, Tuncay Çakmak  | 04.09.2020 - Mıse À Jour : 04.09.2020
Cavusoglu: "En mentant à l'OTAN, la Grèce a encore une fois montrée qu'elle n'est pas pour le dialogue"

Ankara

AA / Ankara


Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a fustigé le gouvernement grec qui a, une nouvelle fois, démontré qu’il n’est pas en faveur du dialogue en Méditerranée oriental, en refusant la proposition de médiation de l’OTAN.


Le Chef de la diplomatie turque a tenu, vendredi, une conférence de presse pendant laquelle il a répondu aux questions des journalistes au sujet de l’actualité internationale et régionale.


Le ministre a d’abord été interrogé sur la proposition du Secrétaire Général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, quant à des discussions techniques, sous la médiation de l’OTAN, entre la Turquie et la Grèce pour mettre fin aux tensions en Méditerranée orientale.


Stoltenberg avait annoncé, jeudi soir, que la Turquie et la Grèce avaient accepté cette proposition de médiation.


"Ils (l’OTAN) nous ont demandé notre point de vue concernant des discussions techniques pour éviter tout affrontement dans la région, nous avons répondu ‘avec plaisir’ ", a expliqué Cavusoglu.


"Après avoir également eu l’accord d’Athènes, M. Stoltenberg a fait cette annonce, a-t-il poursuivi. Mais la Grèce a tout juste après démenti".


"Ici, le menteur ce n’est pas le SG de l’OTAN, mais bien la Grèce. En mentant à l'OTAN [sur la proposition de médiation], la Grèce a encore une fois montrée qu'elle n'est pas pour le dialogue, a-t-il affirmé.


Mevlut Cavusoglu a ensuite indiqué qu’une initiative du même type a été entreprise par le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Relations Internationales, Josep Borrell, une initiative à laquelle Ankara a dit oui sans aucune précondition, mais qui a encore une fois été refusée par son homologue grec, Nikos Dendias.


Le ministre turc a par ailleurs fait remarquer que la position grecque est dénoncée par certains pays occidentaux, tout en rappelant qu’Athènes a le soutien ferme de la France


"La France est le pays qui provoque le plus la Grèce [contre la Turquie], la France a d’autres objectifs. Que vient faire la France en Méditerranée orientale", a-t-il d’ailleurs ajouté en réponse à une question.

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