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Côte d’Ivoire: 13 prisonniers politiques en liberté

300 autres personnes arrêtées dans le cadre la crise postélectorale de 2010-2011 demeurent détenus dans les différentes prisons ivoiriennes.

26.12.2014 - Mıse À Jour : 26.12.2014
Côte d’Ivoire: 13 prisonniers politiques en liberté

AA/Abidjan(Côte d’Ivoire)/Fulbert Yao

13 autres prisonniers liés à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire ont été mis en liberté provisoire à la vieille de la fête de Noel, a appris Anadolu jeudi auprès de sources proche du parquet d’Abidjan.

Ces derniers ont été libérés mercredi soir de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) où ils étaient détenus depuis la fin de la crise postélectorale, ont-ils précisé.

En juin dernier, une cinquantaine de prisonniers avaient bénéficié de la liberté provisoire mais 300 autres personnes arrêtées suite aux attaques armées contre les commissariats et postes militaires intervenues lors de la crise postélectorale de 2010-2011, demeurent détenus dans les différentes prisons ivoiriennes.

Ces derniers observent depuis des semaines une grève de la faim, réclamant leur libération provisoire soutenant qu’ils sont détenus depuis trop longtemps. Parmi ceux-ci, 151 ont récemment été hospitalisés à la prison d'Abidjan.

Dans un communiqué publié  jeudi, le procureur de la république Adou Richard Christophe  a mentionné que « les faits reprochés à ces détenus sont d’une extrême gravité et ont entrainé mort d’hommes, notamment au sein des forces républicaines ; à l’évidence, une telle requête ne saurait prospérer dans un état de droit car se traduisant simplement en un chantage »,  appelant les grévistes à « mettre fin à leur mouvement ».

La lenteur des procédures judiciaires ivoiriennes et la longueur des détentions préventives sont régulièrement dénoncées par les familles des détenus comme par la communauté internationale.

La crise postélectorale, causée par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo d’accepter la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, a fait plus de 3.000 morts en cinq mois, selon un rapport de l’Onu.

  Arrêtée au même moment que son époux le 11 avril 2011,  le procès de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, accusée d’«atteinte à la sûreté de l'Etat », va s'ouvrir vendredi à Abidjan, en compagnie de 82 co-accusés.

 
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