
AA / Alger / Mohamed Zayen
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a mis fin aux fonctions des chefs des première et cinquième régions militaires, du chef d’Etat-major de la Garde républicaine et de plusieurs conseillers civils et militaires à la Présidence de la République.
Le dernier numéro du Journal officiel de la République algérienne, paru lundi soir, comporte 14 décrets présidentiels en vertu desquels il a été mis fin aux fonctions du lieutenant-colonel Abdelkader Ben Zekhroufa, chef de la première région militaire (Ouest du pays, basée à Oran) et qui a été remplacé par Noureddine Hadded.
Le chef de la cinquième région militaire (Est du pays, basée à Constantine), Said Zied, a été, à son tour, remplacé par Khélifa Ghaouar.
Bouteflika a limogé, également, le lieutenant-colonel Abdelkader Aouali, chef d’Etat-major de la Garde républicaine sans pour autant désigner de remplaçant à l’heure actuelle.
Le conseiller pour les affaires de la Défense auprès de Bouteflika, l’influent général Mohamed Touati a été limogé également.
Plusieurs conseillers à la Présidence de la République ont été aussi virés, à l’instar de Said Abou Chair, conseiller juridique et ancien président du Conseil constitutionnel, les conseillers Ahmed Amine Kharbi et Ali Driss, ainsi que la directrice des Etudes à la Présidence Yamina Romdhani.
Le général Rachid Zouin, chef de cabinet du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale a été également remercié.
Les raisons qui ont abouti à ce mouvement et ces décisions n’ont pas encore été dévoilées.
Bouteflika avait mis un terme, à la fin du mois d’août, aux fonctions de son conseiller spécial et ministre d’Etat Abdelaziz Belkhadem, ordonnant de «l’éloigner des appareils de l’Etat et du parti au pouvoir» (Le FLN).