Politique

Boris Johnson : Le terrorisme du PKK, une "menace réelle" pour la Turquie

-La réunion du quartet des dirigeants turc, français, allemande et britannique a clairement reconnu la "menace terroriste du PKK", a déclaré Johnson

Mourad Belhaj  | 04.12.2019 - Mıse À Jour : 04.12.2019
Boris Johnson : Le terrorisme du PKK, une "menace réelle" pour la Turquie

London, City of

AA / Londres / Ahmet Gurhan Kartal

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a déclaré, mercredi, que la menace terroriste du PKK contre la Turquie avait été reconnue lors d'une réunion du quartet avec les dirigeants turcs, français et allemands.

Lors d'une conférence de presse tenue à Londres après le sommet de l'OTAN, Johnson a déclaré avoir rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président français Emmanuel Macron et la Chancelière allemande Angela Merkel lors d'une "bonne" réunion en marge du sommet mardi.

"Nous avons discuté de la grande complexité de la situation dans le nord de la Syrie", a déclaré Johnson.

Et d’ajouter qu'ils "ont clairement reconnu l'énorme pression que subit la Turquie", avec les 4 millions de réfugiés qu'elle accueille et "la menace terroriste du PKK".

"Cela doit être reconnu comme une réelle menace à la Turquie", a exhorté le Premier ministre.

Johnson a déclaré que les projets de la Turquie dans le nord de la Syrie doivent être compris et "nous devons éviter tout malentendu entre alliés au sein de l'OTAN".

"Nous avons convenu de poursuivre ces discussions", a-t-il ajouté.

Le 9 octobre, la Turquie a lancé l’opération Source de Paix, qui vise à éliminer les terroristes du groupe YPG/PKK du nord de la Syrie, à l’est de l’Euphrate, afin de sécuriser les frontières de la Turquie, d’aider au retour des réfugiés syriens en toute sécurité et de préserver l’intégrité territoriale de la Syrie.

Dans le cadre de deux accords distincts conclus avec les États-Unis et la Russie, la Turquie a suspendu l’opération afin de permettre le retrait des terroristes du groupe YPG / PKK de la zone de sécurité prévue pour la Syrie.

Ankara souhaite que les terroristes du groupe YPG / PKK se retirent de la région afin qu'une zone de sécurité puisse être créée, pour ouvrir la voie au retour en toute sécurité de quelque 2 millions de réfugiés.

Au cours de ses plus de 30 ans de campagne terroriste contre la Turquie, le PKK - considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne - a causé la mort de près de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

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