AA - Paris - Bilal Muftuoglu

Il n'y a pas de lien direct entre l'attentat mené contre une usine de gaz en Isère, près de Lyon (Rhône-Alpes) et celui qui a visé un hôtel à Sousse, dans l'est de la Tunisie, selon le président français François Hollande.

S'exprimant vendredi dans l'après-midi depuis l'Elysée à l'issue du Conseil restreint extraordinaire, Hollande s'est montré confiant suite à l'attentat ayant fait une mort et deux blessés. 

"Nous déployons de milliers de policiers, de gendarmes, de militaires notamment dans le cadre de l'opération Sentinelle. Les Français ont confiance dans les forces de sécurité qui se déploient. Rien ne nous fera douter de ce que nous faisons", a ainsi martelé Hollande.

La mesure de sécurité Vigipirate a été portée à son plus haut niveau dans la région Rhône-Alpes pour trois jours, a fait savoir le président français.

Abordant aussi les attentats terroristes en Tunisie et au Koweït, Hollande a affirmé ne pas connaître l'ampleur de l'attaque qui a visé la station balnéaire tunisienne, ni l'identité de ses 27 victimes. Il s'est aussi dit incapable de confirmer la présence de Français parmi les morts. 

"Le terrorisme est notre adversaire, notre ennemi. Il frappe partout comme aujourd'hui au Koweït également", a-t-il insisté.

D'autre part, le président français a fait savoir que le suspect principal de l'attentat en Isère, Yassine Sahli, a été interpellé par les pompiers. L'individu né dans la banlieue lyonnaise en 1980 avait fait l'objet d'une fiche S de signalement, par les services de renseignement, pour radicalisme en 2006, selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazenueve.