AA/Alger/Abderrazak Ben Abdallah

Le Front de libération nationale (FLN), parti au pouvoir en Algérie, a entamé jeudi les travaux de son 10ème congrès en cautionnant le chef de l’Etat en exercice Abdelaziz Bouteflika à sa présidence. On s’attend, en outre, que le congrès renouvelle sa confiance au secrétaire général sortant Ammar Saadani pour un autre mandat de cinq ans.

Les assises du parti dominant qui se poursuivront pendant trois jours, se tiennent sous le signe du « renouveau et rajeunissement », avec la participation de 1300 délégués et en présence de la plupart des membres du gouvernement conduits par le premier ministre Abdelmalek Sellal, outre de hauts responsables de l’Etat et des représentants d’ambassades de nombreux pays.

Au cours de la séance, le président Bouteflika a adressé un message aux congressistes, lu en son nom par le ministre des Relations avec le parlement et dirigeant du FLN, Tahar Khaoua.

« Excusez mon intrusion parmi vous, car mes responsabilités constitutionnelles commandent que je ne me range du côté d’aucun parti, mais d’être le président de tous les Algériens », a-t-il dit au début de son message.

Il a, par ailleurs, exprimé son soutien à l’actuelle direction du parti ayant à sa tête le secrétaire général Ammar Saadani, en se disant persuadé que le thème du congrès  (Renouveau et rajeunissement) annonce «une ère nouvelle»  pour le FLN.

Une motion suggérant d'investir le président Bouteflika à la tête du parti a été ensuite adoptée à l’unanimité.

Issu du FLN, Bouteflika en est le président d’honneur depuis 2005, mais n’assiste pas à ses réunions officielles en raison de son état de santé.

Le tribunal administratif d’Alger avait rejeté une requête présentée par l’opposition à l’effet d’annuler la tenue de ce congrès en arguant que les délégués avaient été choisis parmi les partisans de Saadani. Des opposants ont déclaré à la presse locale qu’ils ne reconnaîtraient pas les résultats du congrès.