Politique

«Israël n’interviendra pas en faveur de l’indépendance du Kurdistan irakien»

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a cependant ajouté qu’un «Etat kurde devenait une réalité».

01.07.2014 - Mıse À Jour : 01.07.2014
«Israël n’interviendra pas en faveur de l’indépendance du Kurdistan irakien»

AA/Jérusalem/  Turgut Alp Boyraz

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré lundi, qu’Israël n’a pris aucune mesure en vue d’aider les Kurdes irakiens à accéder à  l'indépendance, mais a ajouté qu’un Etat kurde « devenait une réalité ».

« L'avenir de l’Irak dépend des personnes qui y vivent et Israël n’a aucune intention d’intervenir en faveur d’un groupe en particulier » a affirmé Lieberman, cité par le site internet officiel du ministère des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie israélienne a cependant ajouté qu’un «Etat kurde devenait une réalité».

Les déclarations de Lieberman interviennent au lendemain du soutien exprimé par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à une indépendance kurde, en opposition avec  la position des Etats-Unis qui privilégie un Irak uni.

Le chef de l’opposition israélienne, Isaac Herzog, avait fustigé, le chef du gouvernement pour avoir défendu l’autonomie kurde. «Avec ces déclarations, Netanyahu jette de l’huile sur le feu d’un conflit dont Israël ne fait pas partie » a dit le leader du Parti travailliste, sur la Radio israélienne publique.

Des éléments de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparé de larges territoires du Nord de l’Irak, laissant craindre que Bagdad ne soit leur prochaine cible.

Les forces kurdes Peshmergas ont pris, le 12 juin, le contrôle de Kirkouk - ville riche en pétrole au cœur d’une querelle de longue date  entre le gouvernement central irakien et l’administration kurde d’Erbil – après le retrait de l’armée irakienne à l’approche de l’EIIL.

Le président du Gouvernement régional kurde d’Irak (GRK) a déclaré qu’un plébiscite serait organisé à Kirkouk pour déterminer dans quelle administration la ville serait intégrée.  

Barzani a par ailleurs attribué la crise irakienne actuelle au gouvernement de Bagdad, lui conseillant de «revoir sa politique».

« L’administration kurde n’a pas à payer le prix des mauvaises politiques de Bagdad. Les terroristes sont devenus des voisins de la région kurde en raison de la politique ratée de Bagdad. Mais les Peshmergas continueront à protéger nos frontières » a assuré Barzani.

 
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