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États-Unis: Trump affirme que les dirigeants thaïlandais et cambodgiens ont accepté de mettre fin aux combats

- « Les deux pays sont prêts pour la paix et la poursuite de leurs échanges commerciaux avec les États-Unis », déclare le président américain.

Michael Gabriel Hernandez  | 12.12.2025 - Mıse À Jour : 12.12.2025
États-Unis: Trump affirme que les dirigeants thaïlandais et cambodgiens ont accepté de mettre fin aux combats

Washington DC

AA / Washington / Michael Hernandez

Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi que les dirigeants de la Thaïlande et du Cambodge ont accepté de mettre un terme à la reprise des combats et de revenir à un accord de paix qu’il avait contribué à négocier.

Trump a indiqué que sa conversation avec le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et le Premier ministre cambodgien Hun Manet avait permis cette avancée.

« Ils ont accepté de cesser tous les tirs dès ce soir et de revenir à l’accord de paix initial conclu avec moi, et avec eux, avec l’aide du Premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim », a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Il a ajouté: « l’engin explosif artisanal en bord de route, qui a initialement tué et blessé de nombreux soldats thaïlandais, était un accident, mais la Thaïlande a néanmoins riposté très fermement. Les deux pays sont prêts pour la paix et pour la poursuite de leurs échanges commerciaux avec les États-Unis. C’est pour moi un honneur de travailler avec Anutin et Hun afin de résoudre ce qui aurait pu évoluer vers une guerre majeure ».

Les affrontements frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge ont déplacé environ 700 000 personnes des deux côtés de la frontière, tandis que le bilan des victimes s’élève à 23 morts depuis lundi, selon des responsables et des médias locaux.

Les deux pays avaient signé un accord de paix en octobre à Kuala Lumpur, en présence de Donald Trump et du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim. Cet accord avait été suspendu après que des soldats thaïlandais ont été grièvement blessés par l’explosion d’une mine terrestre dans une province frontalière.

Les deux pays voisins sont engagés de longue date dans un différend frontalier, à l’origine de violents affrontements répétés, notamment en juillet dernier, lorsque au moins 48 personnes avaient été tuées.

Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, dont le pays assure en 2025 la présidence de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), a indiqué avoir discuté du conflit entre le Cambodge et la Thaïlande avec Donald Trump, ainsi que des relations bilatérales et de questions mondiales d’intérêt commun, selon un communiqué publié vendredi sur la plateforme sociale Facebook, basée aux États-unis.

Kuala Lumpur est prête à « soutenir les efforts visant à désamorcer la situation, protéger les civils et contribuer au rétablissement de la stabilité régionale, conformément à l’esprit de bon voisinage de l’ASEAN », a-t-il déclaré.

Anwar Ibrahim a également annoncé que la Malaisie convoquera prochainement une réunion spéciale des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN « afin d’évaluer la situation et de soutenir les mesures de désescalade ».

* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme

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