États-Unis : Trump accorde au Hamas jusqu’à dimanche pour accepter son plan de cessez-le-feu
- « Je demande à tous les Palestiniens innocents de quitter immédiatement cette zone où pourrait se produire un grand danger mortel et de se rendre dans des parties plus sûres de Gaza », déclare le président américain

Washington DC
AA / Washington / Michael Hernandez
Le président américain Donald Trump a fixé dimanche soir comme délai pour que le mouvement Hamas accepte sa proposition de cessez‑le‑feu et d’échange de prisonniers, qualifiant l’offre de « dernière chance » pour le groupe palestinien.
Trump a déclaré vendredi que le Hamas devait accepter l’accord avant 18:00, heure de l’Est des États-Unis (22:00 GMT), ajoutant que, dans le cas contraire, « l’enfer, comme jamais vu auparavant, se déchaînera contre le Hamas ».
« En représailles à l’attaque du 7 octobre 2023 contre la civilisation, plus de 25 000 combattants du Hamas ont déjà été tués. La majorité des autres sont encerclés et piégés militairement, attendant juste que je donne l’ordre de les éliminer rapidement », a écrit Trump dans un message publié sur la plateforme sociale de la société X, basée aux États‑Unis.
« Quant aux autres, nous savons qui vous êtes et où vous vous trouvez, et vous serez traqués et tués. Je demande à tous les Palestiniens innocents de quitter immédiatement cette zone de danger potentiel pour se rendre dans des parties plus sûres de Gaza. Tout le monde sera pris en charge par ceux qui sont prêts à aider », a‑t‑il ajouté.
Trump n’a pas précisé de quelle « zone de danger potentiel » il s’agissait, mais Israël a intensifié ces dernières semaines ses opérations dans la ville de Gaza.
L’ONU a indiqué jeudi que plus de 417 000 personnes ont été déplacées depuis le nord de Gaza depuis la mi‑août, avertissant de conditions dangereuses et précaires dans le sud, où les civils ont été invités par les forces israéliennes à se déplacer.
Le responsable des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a souligné sur un message publié sur la plateforme sociale de la société X, basée aux États‑Unis, que « les combats se poursuivent dans la ville de Gaza. L’accès au nord est difficile. Les opérations humanitaires sans entrave sont nécessaires, mais de nombreux humanitaires sont contraints de suspendre leurs activités ».
« Émettre des ordres de déplacement ne dégage pas les parties au conflit de leurs responsabilités : de nombreux civils restent sur place et doivent être protégés », a‑t‑il ajouté.
Israël maintient un blocus sur Gaza, où vivent près de 2,4 millions de personnes, depuis près de 18 ans. Le siège a été renforcé en mars avec la fermeture des points de passage et le blocage des livraisons de nourriture et de médicaments, aggravant la famine dans l’enclave.
Depuis octobre 2023, les bombardements israéliens ont fait près de 66 300 morts palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. L’ONU et les organisations de défense des droits humains ont averti à plusieurs reprises que la bande de Gaza devient inhabitable, avec une propagation rapide de la famine et des maladies amid les déplacements massifs.
*Traduit de l'anglais par Wafae El Baghouani
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