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La secrétaire d'État américaine au Trésor, Janet Yellen, a exhorté, jeudi, les pays membres du G20 à renforcer leurs mesures fiscales et financières pour lutter contre la pandémie, ainsi qu'à apporter leur soutien aux pays à faible revenu dans leurs campagnes de vaccination contre le coronavirus.

"Notre première mission doit être de stopper le virus. Il est primordial de contenir la pandémie dans le monde entier pour assurer une solide relance économique", a-t-elle déclaré dans une lettre adressée aux membres du G20.

Et d'ajouter : "Un programme de vaccination rapide et de portée planétaire est le meilleur moyen de stimuler l'économie mondiale".

En plus des programmes de vaccination nationaux et des campagnes de vaccination mondiales, Yellen a appelé à aider les pays à faible revenu, car sans aide ils n'auraient pas accès aux vaccins et subiraient de nouvelles pertes en vies humaines, ce qui retarderait la relance de leurs économies.

S'agissant du volet strictement économique, Janet Yellen a souligné que les pays du G20 ne devraient pas relâcher les efforts en matière de soutien à leurs économies, au travers des plans de relance, les mettant en garde contre la tentation de réduire de manière prématurée leurs aides aux particuliers et aux entreprises.

La secrétaire américaine au Trésor a cité le plan d'aide de 1 900 milliards de dollars du président Joe Biden et les taux d'intérêt quasi nuls de la Réserve fédérale, soulignant que "s'il y a un moment où il faut faire les choses en grand, c'est bien celui-ci".

"En tant que décideurs politiques des principales économies mondiales, nous devons avoir des discussions franches, ouvertes et parfois difficiles sur la manière de partager les charges et les opportunités de la transition de nos économies vers un avenir plus viable, plus équitable et plus prospère", a-t-elle ajouté.

Et de conclure que les institutions telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale "doivent continuer à jouer un rôle dans le financement de la réponse sanitaire mondiale (…) et remédier aux vulnérabilités révélées par la crise".

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj