Zelensky s’exprime sur le troisième round de pourparlers d'Istanbul, entre la Russie et l’Ukraine
Dans un message vidéo diffusé mercredi dans la soirée, Zelensky a fait le point sur la guerre russo-ukrainienne et d’autres développements dans son pays.

Kiev
AA / kiev / Davit Kachkachishvili
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vouloir travailler sur un cessez-le-feu lors des négociations prévues à Istanbul avec la Russie pour mettre fin à la guerre.
Dans un message vidéo diffusé mercredi dans soirée, Zelensky a fait le point sur la guerre russo-ukrainienne et d’autres développements dans son pays.
À propos du troisième cycle de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine qui se tiendra à Istanbul sous l’égide de la Türkiye, Zelensky a affirmé : « Notre objectif est de travailler sur un cessez-le-feu. »
Il a également souligné qu’ils poursuivent leurs efforts pour ramener tous les prisonniers ukrainiens chez eux. « La libération de nos concitoyens retenus en captivité russe doit se poursuivre. Les procédures nécessaires pour un nouvel échange ont déjà commencé, et demain, nous attendons notre peuple. »
Le président ukrainien a réitéré son appel à une réunion au niveau des dirigeants pour mettre un terme au conflit : « Notre but est de travailler à l’organisation d’une rencontre entre dirigeants. C’est ce qui rapprochera la paix. L’Ukraine n’a jamais voulu la guerre, et la Russie doit mettre fin à cette guerre qu’elle a elle-même déclenchée. »
Zelensky s’est également exprimé sur la situation sur le front, assurant que les attaques à longue portée contre des cibles militaires en Russie se poursuivront.
Il a aussi évoqué une loi adoptée par le Parlement ukrainien, qui a suscité des manifestations dans plusieurs villes, visant à limiter les pouvoirs du Bureau national de lutte contre la corruption (NABU) et du Parquet spécialisé anti-corruption (SAP). Selon lui, ces deux institutions continueront à fonctionner.
« Notre objectif est de débarrasser ces institutions de toute influence russe », a-t-il précisé. « L’infrastructure anticorruption ne peut fonctionner qu’en étant totalement affranchie de l’influence russe. Tout doit être purifié. Il faut garantir davantage de justice. »
* Traduit du turc par Sanaa Amir
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