Zelensky : « Aucun compromis pour l’instant » sur le territoire dans le plan de paix Moscou-Kiev réduit à 20 points
- Le président ukrainien confirme le retrait des points de désaccord du plan et examine également les candidatures pour le poste de chef de cabinet présidentiel
Istanbul
AA / Istanbul / Alperen Aktas
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré lundi que le plan proposé pour mettre fin à la guerre Moscou-Kiev avait été ramené de 28 à 20 points, les éléments qu'il a qualifiés de « non ukrainiens » ayant été supprimés. Il a toutefois précisé qu'aucun compromis n'avait encore été trouvé sur les questions territoriales.
« Il y avait 28 points, il y en a maintenant 20. Nous avons recentré nos efforts dans cette direction et, très franchement, les points non ukrainiens ont été retirés.
« L'état d'esprit des Américains est, en principe, favorable à un compromis. Bien sûr, des questions complexes liées au territoire subsistent. Aucun compromis n'a encore été trouvé sur ce point », a déclaré Zelensky aux journalistes, cité par Interfax-Ukraine.
Zelensky se trouve à Londres pour des entretiens de haut niveau avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz. Les dirigeants ont discuté des dernières propositions de paix négociées par les États-Unis et de la nécessité de l'unité en vue des prochaines négociations.
Des responsables européens ont déclaré que les nouvelles sanctions de l'UE et des États-Unis commencent à peser sur l'économie russe, renforçant ainsi la position de l'Ukraine dans la poursuite des discussions.
La réunion a souligné la position européenne selon laquelle tout cessez-le-feu doit être « juste et durable », tandis que Zelensky a insisté sur le fait qu'une action coordonnée avec l'Europe et les États-Unis est essentielle, les pourparlers entrant dans une phase délicate.
Parallèlement, le dirigeant ukrainien a confirmé qu'il envisageait de nommer le ministre de la Défense, Denys Shmyhal, ou le premier vice-Premier ministre, Mykhailo Fedorov, à la tête du cabinet présidentiel, tout en précisant que leur destitution nécessitait l'approbation du Parlement.
« J'ai le choix entre le ministre Shmyhal et le ministre Fedorov, mais la Rada (le Parlement) doit les destituer avant leur nomination, et nous ne voulons pas que la situation se complique comme dans un jeu de Jenga, où il suffit de retirer une pièce pour que tout s'écroule », a-t-il déclaré.
*Traduit de l’anglais par Ayse Bashoruz
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
