
Istanbul
AA/Istanbul/ Alperen Aktas
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi que le président russe Vladimir Poutine ne serait pas arrêté par la seule diplomatie et qu’il devait être visé sur le plan financier.
« Personne n’a réussi à stopper Poutine. Il ne reste que Trump, peut-être qu’il le pourra », a lancé Zelensky dans une déclaration percutante, affirmant que la clé pour freiner la machine de guerre russe réside dans la pression économique.
Il a appelé à un renforcement de l’application des sanctions visant le système bancaire russe, sa flotte pétrolière clandestine et les composants militaires, alors que la hausse des prix de l’énergie, en partie due aux tensions au Moyen-Orient, offre à Moscou des revenus cruciaux.
« Il est essentiel d’imposer un plafonnement du prix de l’énergie russe », a-t-il insisté.
« Les sanctions sont puissantes lorsqu’elles sont appliquées… Il s’agit d’empêcher l’acheminement de technologies meurtrières. »
Zelensky a mis en garde contre tout signe d’un affaiblissement du soutien occidental, qui, selon lui, encouragerait Moscou : « En ce moment, le ton du dialogue entre les États-Unis et la Russie semble trop chaleureux… Tout signal de réduction de l’aide, ou de traitement d’égal à égal entre l’Ukraine et la Russie, est profondément injuste. »
Le président ukrainien a par ailleurs rejeté la dernière proposition de paix de Moscou, la qualifiant d’ultimatum déguisé ne respectant ni la souveraineté ni la Constitution de l’Ukraine. « Ce que la Russie a proposé n’est pas un plan de paix. C’est un ultimatum. »
« L’Ukraine a montré qu’elle est prête à tout pour la paix tout, sauf à se rendre », a-t-il conclu.
Traduit de l'anglais par Sanaa Amir
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