Yémen: L'armée prend le contrôle de nouvelles positions dans le nord
L’armée a repris le contrôle de ces positions, deux semaines après avoir annoncé la libération d’une chaîne montagneuse dans le district de Kitaf wa Al Boqe'e dans la province de Sa’dah, de l’emprise des Houthis.

Ankara
AA/ Yémen/ Mohamed al-Samiî
Les forces armées yéménites, ont annoncé, mardi, avoir repris le contrôle de nouvelles positions militaires dans la province de Sa'dah, bastion des Houthis, dans le nord du Yémen.
L’armée yéménite a pu libérer, lundi soir, la chaîne montagneuse d’al-Falaj, et les régions de Tell al-Rakham et de Wadi Shu’ayb, dans le district de Razih dans la province de Sa’dah, a appris Anadolu d’un communiqué du Bureau des médias des forces armées yéménites.
Le communiqué a également précisé que "les forces de l’armée, ont également repris le contrôle de Jabal al-Azhour (Montagne, [NDLR]), et des régions d’Azzan et de Maataq al-Gharib relevant du même district, lors de batailles acharnées contre les Houthis".
"Il ne reste que 4 km avant que l’armée n’accède au centre du district de Razih", a déclaré le commandant de la sixième brigade des gardes-frontières de l'armée yéménite, le colonel-major Hussein Hassan al-Ghamri, cité par la même source.
"Les batailles se poursuivent au milieu de grands progrès des forces de l'armée nationale et des évasions massives des milices Houthies", a-t-il renchéri.
Il n’a pas été possible de recueillir à l’immédiat, des commentaires de la part des Houthis, au sujet des déclarations de l’armée yéménite.
L’armée avait annoncé, le 8 janvier, la libération d’une chaîne montagneuse dans le district de Kitaf wa Al Boqe'e dans la province de Sa’dah près de la frontière saoudienne, de l’emprise des Houthis.
Depuis l’automne 2014, le Yémen est le théâtre d’une guerre entre les forces pro-gouvernementales, soutenues par les forces de la Coalition arabe dirigées par l’Arabie Saoudite et les milices des Houthis.
Cette guerre a appauvri le Yémen, provoquant une situation humaine et sanitaire grave, en plus d’une détérioration de l’économie du pays. Selon des rapports onusiens, plus de 21 millions Yéménites (soit 80% de la population totale) nécessitent des aides humanitaires.
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