Washington: « Il y a une entente mutuelle avec l'Iran pour revenir dans l'accord nucléaire »
-Le porte-parole du Département d’Etat des Etats-Unis a évoqué certaines préoccupations américaines concernant les positions de l'Iran, notamment le soutien de Téhéran aux groupes terroristes.

United States
AA/Washington
Le Département d’État des États-Unis a indiqué jeudi qu'il existait une entente mutuelle avec l'Iran concernant les mesures à prendre pour revenir dans l'accord nucléaire.
Le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, a déclaré, lors d'une conférence de presse, que Washington « laissait aux Iraniens le soin de décider s'ils étaient sérieux pour un retour complet au respect de l'accord nucléaire», selon la chaîne américaine «Al-Hurra».
Price a souligné que les États-Unis ont de nombreuses inquiétudes concernant certaines positions iraniennes, « notamment le soutien de Téhéran à des groupes terroristes tels que le « Hamas » et d'autres », rapporte la chaîne américaine.
Et le porte-parole d’ajouter, « La diplomatie est le seul moyen d'empêcher l'Iran de se doter de l’arme nucléaire ».
Au sujet des négociations de Vienne visant à ramener les États-Unis dans l'accord nucléaire avec l'Iran, Price a déclaré: « Nous ne sommes ni optimistes ni pessimistes quant aux pourparlers ».
« Il y a encore des obstacles même après 5 cycles de pourparlers » a ajouté Price, notant qu'un sixième cycle est attendu prochainement, et que les discussions entre les différentes parties, pourraient s'étendre sur plusieurs cycles ultérieurs.
Les pourparlers de Vienne ont commencé récemment dans le but de relancer l'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances (les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie et l’Allemagne), ramener Washington dans l'accord nucléaire et obliger l'Iran à respecter ses propres engagements prévus dans l'accord de 2015.
La semaine dernière, l'Iran avait tenu le cinquième cycle des pourparlers sur l'accord nucléaire, dans la capitale autrichienne, au milieu de prévisions sur le retour des États-Unis dans ledit accord, après son retrait en mai 2018, sous l'administration Trump.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail