Washington et ses alliés prêts à « imposer des coûts » à la Russie si la guerre en Ukraine se poursuit
- « Ce n’est pas une guerre qui a commencé sous le mandat du président Trump, mais elle se terminera sous son mandat. », avertit le secrétaire à la Défense
Brussels Hoofdstedelijk Gewest
AA / Bruxelles / Melike Pala
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a averti mercredi que si la guerre en Ukraine se poursuivait sans perspective de paix à court terme, les États-Unis et leurs alliés « prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts à la Russie ».
Lors de la réunion du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, organisée par le Royaume-Uni et l’Allemagne au siège de l’OTAN à Bruxelles, Hegseth a appelé à une relance immédiate des efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit.
« Si cette guerre ne prend pas fin, s’il n’existe pas de voie vers la paix à court terme, alors les États-Unis, avec leurs alliés, prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts à la Russie pour son agression continue », a-t-il déclaré.
Le chef du Pentagone a souligné que les États-Unis étaient prêts à assumer leur part de responsabilité.
« Si nous devons franchir cette étape, le département de la Guerre des États-Unis est prêt à faire sa part, de la manière dont seuls les États-Unis peuvent le faire », a-t-il ajouté.
Hegseth a par ailleurs affirmé que la guerre prendrait fin sous la direction du président Donald Trump.
« Le président Trump sait comment instaurer la paix, comment créer des opportunités dans des situations et scénarios où la paix semble lointaine… Ce n’est pas une guerre qui a commencé sous son mandat, mais elle se terminera sous son mandat », a-t-il assuré.
Le secrétaire américain à la Défense a salué les efforts récents des pays européens pour accroître leur contribution à la défense de l’Ukraine, tout en les exhortant à continuer d’assumer la responsabilité principale de la défense conventionnelle du continent.
« Bien sûr, les États-Unis feront leur part, mais les Européens doivent continuer à porter la responsabilité principale de la défense du continent », a-t-il déclaré.
Hegseth s'est prononvé sur l’initiative Prioritized Ukraine Requirements List (PURL), saluant l’engagement des alliés.
« Tous les pays doivent transformer les objectifs en armes, les engagements en capacités et les promesses en puissance. C’est ce qui compte. La puissance militaire – c’est la seule chose que les belligérants respectent vraiment », a-t-il souligné.
L’initiative PURL a été lancée en juillet après que le président américain Donald Trump a temporairement suspendu l’aide militaire à l’Ukraine, reprochant aux alliés de ne pas partager équitablement la charge.
Dans le cadre du programme, les États-Unis fournissent les armes à l’Ukraine, tandis que les pays européens prennent en charge les coûts.
En août, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Allemagne, la Lettonie, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède avaient alloué un total de 2,2 milliards de dollars à cette initiative.
* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme
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